dimanche 3 mars 2013

RESUME DE MATCH : RMD vs FCB / LIGA BBVA J26



« Un BARCA souffrant s’éteint en terre rivale » 


Sur la pelouse du SANTIAGO BERNABEU, le FC BARCELONE, leader incontestable au classement de la LIGA BBVA, se déplaçait pour le second épisode d’un classico aux odeurs de vengeance.  Les hommes de JORDI ROURA, affaiblis par une défaite humiliante en COPA DEL REY face au rival éternel, se devaient de redorer leur blason par une victoire convaincante en jeu et en résultat. En face, le REAL MADRID de JOSE  MOURINHO, troisième au classement, démontrait clairement son manque d’intérêt pour le titre espagnol majeur en laissant pas moins de six joueurs titulaires sur le banc de touche. Un match joué en milieu d’après-midi pour permettre au plus grand nombre de spectateurs autour de la planète de suivre la rencontre : Es el Classico del  Mundo !

D’entrée de jeu, les démons qui hantent la CASA BARCELONISTA semblent être toujours au contrôle, le rythme n’y est pas, les joueurs non-plus. La possession stérile du BARCA était contrée par une volonté clarissime du club de la capitale.  C’est ce qui fera la différence à la 6ème minute, lorsque le jeune MORATA se voit accorder le luxe de déborder sur DANI ALVES et de servir KARIM BENZEMA seul au deuxième poteau pour l’ouverture du score. Incroyable, c’est la continuité même du match de Mardi dernier, un marquage élastique de la part de MASCHERANO, et une passivité indescriptible lors du pressing défensif.  Le BARCA, piqué dans le vif, reviendra dans le match 9 minutes plus tard grâce à son astre argentin, LEO MESSI. Servi par DANI ALVES dans l’intervalle, LA PULGA échappe avant de fixer la défense madrilène et de battre DIEGO LOPEZ à bout portant pour l’égalisation (17’). Pour quelques minutes, les CULES pouvaient entrevoir la vengeance et espérer la victoire. Hélas, ce qui suivra sera de la même médiocrité que les dernières sorties catalanes : Une lenteur destructrice, un manque flagrant de volonté et de motivation,  des redoublements de passes sans direction et des joueurs littéralement perdus sur le terrain. On aurait pu imaginer que le BARCA allait profiter de l’occasion pour marquer le plus grand nombre de buts avant que le REAL ne fasse appel à ses GALACTICOS, mais rien de ça. C’est la plus pauvre des prestations de la saison. 

En deuxième période, les BLAUGRANAS allaient réapparaitre pour créer quelques occasions notamment grâce au tandem MESSI-ALVES qui fut le plus en vue lors de cette rencontre. Peu à peu, le BARCA replonge dans son profond sommeil et nous assistons à la plus médiocre des démonstrations catalanes, un jeu ennuyeux où même la possession de balle, marque de fabrique du club, n’était plus assurée. Boostés par l’entrée de leur chouchou du moment, CRISTIANO RONALDO, les madrilènes allaient se faire plus dangereux, toujours sur balles arrêtées. Victor VALDES sauvera les siens à plusieurs reprises avant de voir un boulet de canon de RONALDO rebondir sur la transversale. La sentence finale tombera à la 81ème minute, l’international espagnol SERGIO RAMOS saute plus haut que PIQUE sur corner et transforme de la tête un centre de MODRIC. 2-1 et un Barca impuissant qui ne mérite pas plus que ce qui lui arrive :  Peu de jeu, peu de volonté, et un courage au néant. En fin de match, l’arbitre de la rencontre, Mr. PEREZ  LASA se proclamera héros incontestable de la rencontre en refusant d’accorder un penalty au BARCA suite à une faute flagrante de SERGIO RAMOS sur le brésilien ADRIANO CORREA.  Face aux protestations, l’arbitre avertit INIESTA et siffle la fin du match avant même la fin du temps additionnel, il expulsera VALDES et rentrera au vestiaire avec le sentiment du devoir accompli.

Au terme de la rencontre, et malgré ce sentiment de HOLD-UP que peuvent garder certains CULES, l’heure est celle des responsabilités. Qu’il s’agisse de fin de cycle ou de manque de motivation, il est inacceptable qu’un club de notre carrure doive payer les frais d’une gestion digne d’un club évoluant en division amateurs. Soutenir TITO VILANOVA oui, mais devoir affronter la plus décisive des périodes de la saison sans véritable entraîneur, c’est du non-sens.  Pour ce qui est de MADRID, exceller l’opportunisme, exercer l’antijeu, et profiter des erreurs des autres, cela a toujours été leur style, ils y sont fidèles. Qu’en est-il de nous, sommes-nous toujours fidèles à notre style de jeu ?  

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