« Un BARCA souffrant s’éteint en terre rivale »
Sur la pelouse du SANTIAGO BERNABEU, le FC BARCELONE, leader
incontestable au classement de la LIGA BBVA, se déplaçait pour le second
épisode d’un classico aux odeurs de vengeance.
Les hommes de JORDI ROURA, affaiblis par une défaite humiliante en COPA
DEL REY face au rival éternel, se devaient de redorer leur blason par une
victoire convaincante en jeu et en résultat. En face, le REAL MADRID de
JOSE MOURINHO, troisième au classement, démontrait
clairement son manque d’intérêt pour le titre espagnol majeur en laissant pas
moins de six joueurs titulaires sur le banc de touche. Un match joué en milieu
d’après-midi pour permettre au plus grand nombre de spectateurs autour de la
planète de suivre la rencontre : Es el Classico del Mundo !
D’entrée de jeu, les démons qui hantent la CASA BARCELONISTA
semblent être toujours au contrôle, le rythme n’y est pas, les joueurs
non-plus. La possession stérile du BARCA était contrée par une volonté clarissime
du club de la capitale. C’est ce qui
fera la différence à la 6ème minute, lorsque le jeune MORATA se voit
accorder le luxe de déborder sur DANI ALVES et de servir KARIM BENZEMA seul au
deuxième poteau pour l’ouverture du score. Incroyable, c’est la continuité même
du match de Mardi dernier, un marquage élastique de la part de MASCHERANO, et
une passivité indescriptible lors du pressing défensif. Le BARCA, piqué dans le vif, reviendra dans le
match 9 minutes plus tard grâce à son astre argentin, LEO MESSI. Servi par DANI
ALVES dans l’intervalle, LA PULGA échappe avant de fixer la défense madrilène
et de battre DIEGO LOPEZ à bout portant pour l’égalisation (17’).
Pour quelques minutes, les CULES pouvaient entrevoir la vengeance et espérer la
victoire. Hélas, ce qui suivra sera de la même médiocrité que les dernières
sorties catalanes : Une lenteur destructrice, un manque flagrant de
volonté et de motivation, des
redoublements de passes sans direction et des joueurs littéralement perdus sur
le terrain. On aurait pu imaginer que le BARCA allait profiter de l’occasion
pour marquer le plus grand nombre de buts avant que le REAL ne fasse appel à
ses GALACTICOS, mais rien de ça. C’est la plus pauvre des prestations de la
saison.
En deuxième période, les BLAUGRANAS allaient réapparaitre pour
créer quelques occasions notamment grâce au tandem MESSI-ALVES qui fut le plus
en vue lors de cette rencontre. Peu à peu, le BARCA replonge dans son profond
sommeil et nous assistons à la plus médiocre des démonstrations catalanes, un
jeu ennuyeux où même la possession de balle, marque de fabrique du club, n’était
plus assurée. Boostés par l’entrée de leur chouchou du moment, CRISTIANO
RONALDO, les madrilènes allaient se faire plus dangereux, toujours sur balles
arrêtées. Victor VALDES sauvera les siens à plusieurs reprises avant de voir un
boulet de canon de RONALDO rebondir sur la transversale. La sentence finale
tombera à la 81ème minute, l’international espagnol SERGIO RAMOS
saute plus haut que PIQUE sur corner et transforme de la tête un centre de
MODRIC. 2-1 et un Barca impuissant qui ne mérite pas plus que ce qui lui arrive :
Peu de jeu, peu de volonté, et un courage
au néant. En fin de match, l’arbitre de la rencontre, Mr. PEREZ LASA se proclamera héros incontestable de la
rencontre en refusant d’accorder un penalty au BARCA suite à une faute
flagrante de SERGIO RAMOS sur le brésilien ADRIANO CORREA. Face aux protestations, l’arbitre avertit
INIESTA et siffle la fin du match avant même la fin du temps additionnel, il
expulsera VALDES et rentrera au vestiaire avec le
sentiment du devoir accompli.
Au terme de la rencontre, et malgré ce sentiment de HOLD-UP
que peuvent garder certains CULES, l’heure est celle des responsabilités. Qu’il
s’agisse de fin de cycle ou de manque de motivation, il est inacceptable qu’un
club de notre carrure doive payer les frais d’une gestion digne d’un club évoluant
en division amateurs. Soutenir TITO VILANOVA oui, mais devoir affronter la plus
décisive des périodes de la saison sans véritable entraîneur, c’est du non-sens.
Pour ce qui est de MADRID, exceller l’opportunisme,
exercer l’antijeu, et profiter des erreurs des autres, cela a toujours été leur
style, ils y sont fidèles. Qu’en est-il de nous, sommes-nous toujours fidèles à
notre style de jeu ?
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