jeudi 21 mars 2013

RESUME DE MATCH : FCB vs RAYO VALLECANO / LIGA BBVA J28



“INCREDIBLE LEO MESSI”


Suite à sa remontée historique en Champions League face au MILAN AC, le FC Barcelone, premier du classement espagnol, recevait l’équipe du RAYO VALLECANO, 9ème au tableau, sur la pelouse mythique du CAMP NOU. Les hommes en Bleu et Grenat se devaient de confirmer leur réveil pour offrir une victoire au Coach-Assistant Jordi ROURA qui conduisait à l’occasion sa dernière rencontre en charge, en prévision du retour imminent de TITO VILANOVA.

La première occasion de la rencontre sera l’œuvre du GUAJE VILLA qui sert CESC dans l’intervalle, FABREGAS seul face au portier remet le ballon à LEO MESSI qui glisse et se mêle bizarrement les pinceaux devant les filets déserts. LA PULGA reviendra quelques minutes plus tard, cette fois sur coup-franc, pour toucher le bois et faire trembler la transversale des visiteurs. La sentence tombera à la 25ème minute lorsque LEO MESSI file à la ligne médiane après avoir infligé un grand pont magistral à son défenseur, LA PULGA fixe la défense avant de servir DAVID VILLA qui enveloppe le ballon en pleine lucarne. Accolade affectueuse entre deux joueurs qui ne s’entendent pas si bien, le BARCA mène au score et peut désormais gérer plus confortablement le restant des minutes.  Les BLAUGRANAS allaient doubler la mise grâce à MESSI qui profite d’une action de rupture initiée par l’excellent SERGIO BUSQUETS. BUSI lance  DAVID VILLA en profondeur, EL GUAJE temporise avant de servir LA PULGA qui, malgré l’angle serré, parvient à battre le lauréat de la MASSIA et gardien du RAYO, RUBEN MARTINEZ. Très bonne première mi-temps du onze catalan qui profite d’une prestation généreuse du capitaine de la soirée ANDRES INIESTA, de LEO MESSI et du malchanceux ALEXIS SANCHEZ.

En deuxième période, les catalans allaient continuer leur jeu choyant de dédoublement de passes, DANI ALVES bute sur le poteau droit dès la 48ème minute suite à un boulet de canon des 16 mètres. Suite à une combinaison entre MESSI et ALVES, le ballon rebondit devant ALEXIS qui frappe toute sa frustration à quelques millimètres du poteau. C’est à la 63ème minute que survient la troisième réalisation BLAUGRANA suite à une contre-attaque menée par VILLA qui résiste à la charge et parvient, en tombant, à servir MESSI en position d’un contre un; LA PULGA enivre son défenseur avant de lober RUBEN pour inscrire son 42ème but en LIGA. « INCREDIBLE LEO MESSI », jamais un avant-centre, encore plus un numéro 10, n’a marqué autant de buts alors que la saison n’a pas encore poussé ses derniers souffles.

Visiblement terrassés, les madrilènes inscriront quand même leur unique but de la soirée par le biais de l’ex PERRICO, RAUL TAMUDO, après quelques secondes seulement de son entrée en jeu (70’).  JORDI ROURA profitera du restant des minutes pour faire tourner son effectif, notamment par l’incorporation de THIAGO, SONG afin de minimiser les efforts avant le break international. Et une victoire de plus pour le BARCA dans sa marche vers le 22ème titre de LIGA, une dernière victoire pour JORDI ROURA qui, avec plus de recul, ne s’en est pas si mal sorti, nos applaudissements et remerciements pour ce cadre catalan qui a dû payer les pots cassés d’un gestion peu claire-voyante : Gracias JORDI ROURA, Vuelve TITO VILANOVA !  

jeudi 14 mars 2013

RESUME DE MATCH : FCB vs MILAN AC / UCL 1/8 VUELTA



" SOM UN EQUIP, SOM ELS MILLORS ! "

      
"SOM UN EQUIP !" C’est par ces mots que le public du CAMP NOU, support inconditionnel du FC BARCELONE, recevait les italiens du MILAN AC pour le compte du match retour des huitièmes de finale de la CHAMPIONS LEAGUE. Le public, premier ingrédient d’une REMONTADA tant espérée. Les deux buts encaissés par l’équipe de JORDI ROURA lors du match aller, rendaient la tâche on peut plus difficile, mais dans le monde du catalan, rien n’est jamais impossible. Certains y voyaient même une opportunité, celle de regagner confiance, de sortir de la mauvaise passe qui avait vu les BLAUGRANAS éliminés de la COPA, l’occasion de continuer de rêver un cinquième titre européen. Pour cela, le schéma tactique catalan a été revu, c’est le retour de DAVID VILLA en pointe avec le trio MVP (MESSI-VILLA-PEDRO), mais aussi celui de la meilleure ligne médiane au monde des cinq dernières  années, à savoir BUSQUETS-XAVI-INIESTA. Car, sans être contre l’incorporation de CESC FABREGAS, on a jamais tout à fait saisi pourquoi changer la composition du milieu de terrain lorsqu’on a la plus efficace de la planète. Le bon schéma tactique, deuxième ingrédient d’une REMONTADA tant attendue.

D’entrée de jeu, la supériorité catalane se dessine rapidement sur le terrain, un jeu nettement plus rapide et des phases offensives souvent conclues par des frappes de l’extérieur de la surface, chose qui manquait terriblement au onze BLAUGARANA lors des défaites de Milan ou Madrid. La première semence de ce labour sera récoltée par LEO MESSI, LA PULGA combine avec XAVI HERNANDEZ avant de mystifier CRISTIAN ABBIATTI d’un gauche enveloppé pleine lucarne. C’est la cinquième minute de la rencontre, le BARCA mène 1-0, scénario idéal pour les CULES qui continuaient de croire en les chances de leur DREAMTEAM. Marquer rapidement, troisième ingrédient d’une REMONTADA maintenant plus plausible. Les milanais auraient pu revenir dans le match lorsque NIANG manque l’immanquable seul face au portier catalan, le jeune attaquant français voit son effort rebondir sur le poteau gauche de VICTOR VALDES. Ce fut le tournant du match, quelques minutes plus tard ANDRES INIESTA récupère le ballon, c’est l’action de rupture finit dans les pieds de LEO MESSI qui s’éloigne de MEXES avant de bombarder les filets milanais d’une frappe à ras terre. ABBIATTI est battu, le BARCA égalise le score des deux matchs. Avoir un peu de chance et faire preuve de réussite, quatrième ingrédient d’une REMONTADA presque achevée.

En deuxième période, l’avalanche catalane continuera pour porter l’estocade finale aux NERAZZURRIS. Toujours sur une action de rupture, le ballon est récupéré par MASCHERANO grâce à un pressing aux 40 mètres, mais ce sera XAVI HERNANDEZ qui délivrera DAVID VILLA en pleine surface, EL GUAJE contrôle le cuir du droit et  bat ABBIATTI du gauche. Le cri d’EL GUAJE retentit sur la pelouse du CAMP NOU, le rêve est devenu réalité. Le public est ivre de joie, après les critiques, c’est les éloges que cette DREAM TEAM mérite. L’orgueil catalan revit désormais, et pour cause, un récital presque parfait du onze AZULGRANA. En fin de match, les milanais tenteront de réaliser le HOLD-UP notamment par l’incorporation de ROBINHO, MUNTARI et du lauréat de LA MASIA : BOJAN KRKIC. Pendant le temps additionnel, Leo MESSI mène à petit pas un contre fulgurant des BLAUGRANAS, la PULGA lance ALEXIS sur l’aile droite, EL NINO MARAVILLA centre au deuxième poteau où JORDI ALBA s’était propulsé tel une voiture de FORMULA 1. Le lutin catalan fixe ABBIATTI et signe la quatrième réalisation du FC BARCELONE qui avait visiblement tenu la promesse de GERARD PIQUE avant le match : 4-0, exactement comme le score infligé par le MILAN de CAPELLO au BARCA de CRUYFF 19ans auparavant à ATHENES en finale de la C1. Les milanais sont à terre, littéralement démantelés par la TIKI TAKA DEL BARCA.  

Au sifflet de l’arbitre, l’équipe qui avait le plus de courage, d’espoir, et de conviction s’était qualifiée, voilà les ingrédients d’une REMONTADA devenue réalité. L’Europe avait revue la carrure du club qui domine le football mondial de ces cinq dernières années, le FC BARCELONE comme tous les rivaux le craigne, renaissait de ses cendres. La même presse sportive qui avait déclaré la fin du règne BLAUGRANA allait rouvrir les dictionnaires, chercher dans les plus éloquents superlatifs pour décrire se score de légende. Tous les propos changeront, peut être, seuls resteront intacts ceux des CULES et leur confiance en LA DREAM TEAM, ceux qui n’ont pas perdu espoir étaient ceux qui avaient raison. Aujourd’hui, c’est la REMONTADA de LEO MESSI, celle de JORDI ROURA et même de TITO VILANOVA, une REMONTADA limpide sans controverses ou erreurs d’arbitrage. Mais plus encore, c’est la REMONTADA de tout un  peuple CULE qui avait continué à croire en ses idoles : " SOM UN EQUIP, SOM ELS MILLORS ! "      

mardi 12 mars 2013

A por la Remontada !!!


A por la Remontada !!!

A quelques jours du match européen le plus important de sa saison,l'équipe du fc barcelone leader au classement ,recevait dans un état de pleine convalescence,l'une des lanternes rouges du championnat espagnol,le deportivo la corogne. Assomés par l'humiliante double-défaite encaissée face au rival éternel,les hommes de Jordi Roura se devaient de démontrer une meilleure face dans une prélude du match de mardi face au Milan AC. Pas moins de 8 titulaires ont été laissés au repos tandis que le public du Camp Nou répondait présent pour affirmer son support inconditionnel à la veille d'une Remontada tant espérée.

D'entrée de jeu,les blaugranas ne peinent pas à se créer des occasions de but notemment par le biais du jeune TELLO dont la frappe passe au dessus des poteaux galiciens. Mais ce sera David VILLA qui manquera l'immanquable; malgré son sang froid, El Guaje bute sur ARRANZUBIA lors d'un mano mano bourré d'expérience. Cesc, Adriano et Tello feront tous preuve de précipitation,avant qu'ALEXIS SANCHEZ n'ouvre le score pour les azulgranas. Sur un excellent centre de Dani Alves, El Nino Maravilla saute plus haut que tout le monde pour inscrire de la tête le premier but de la soirée. Sifflé auparavant par le public culé, l'attaquant chilien a su faire taire les controverses.

En seconde période, le Barca lève le pied,moins de quantité pour plus de qualité avec l'incorporation des deux cracks de la masia,MESSI et INIESTA. Ce duo sera justement à l'origine d'un but refusé pour hors-jeu avant que LA PULGA n'insiste pour joindre son nom au tableau de marque. El Diez accélère balle au pied et combine avec ALEXIS avant de lober ARRANZUBIA d'une louche du gauche dont lui seul a le secret. Et un autre record mondial pour LEO MESSI qui marque pour la 17ème journée consécutive en LIGA et démontre au passage toute sa volonté et sa préparation avant le choc du mardi.

Victorieux,le FC Barcelone plie ainsi le match du championnat pour se consacrer entièrement au dossier épineux de la champions league,car si la LIGA est presque déjà en poche,la qualification européene est presque dèjà perdue. C'est un fait,le Barça est mené 2-0 et ne dispose que de 90 minutes pour changer cette donne façe à des italiens qui ne manqueront pas de Grinta. 90 minutes où le support inconditionnel de notre équipe ne fait pas sujet de débat, 90 minutes où se jouera le destin de la saison : Soit c'est l'élimination et la fin du cycle du BARÇA de PEP, du moins su niveau continental, soit c'est la qualification et la renaissance du BARÇA de TITO et le début d'une domination sans précédent,cette fois au niveau mondial. De quel côté penchera la fortune? Plus que quelques heures pour obtenir réponse : A por la Remontada !

dimanche 3 mars 2013

RESUME DE MATCH : RMD vs FCB / LIGA BBVA J26



« Un BARCA souffrant s’éteint en terre rivale » 


Sur la pelouse du SANTIAGO BERNABEU, le FC BARCELONE, leader incontestable au classement de la LIGA BBVA, se déplaçait pour le second épisode d’un classico aux odeurs de vengeance.  Les hommes de JORDI ROURA, affaiblis par une défaite humiliante en COPA DEL REY face au rival éternel, se devaient de redorer leur blason par une victoire convaincante en jeu et en résultat. En face, le REAL MADRID de JOSE  MOURINHO, troisième au classement, démontrait clairement son manque d’intérêt pour le titre espagnol majeur en laissant pas moins de six joueurs titulaires sur le banc de touche. Un match joué en milieu d’après-midi pour permettre au plus grand nombre de spectateurs autour de la planète de suivre la rencontre : Es el Classico del  Mundo !

D’entrée de jeu, les démons qui hantent la CASA BARCELONISTA semblent être toujours au contrôle, le rythme n’y est pas, les joueurs non-plus. La possession stérile du BARCA était contrée par une volonté clarissime du club de la capitale.  C’est ce qui fera la différence à la 6ème minute, lorsque le jeune MORATA se voit accorder le luxe de déborder sur DANI ALVES et de servir KARIM BENZEMA seul au deuxième poteau pour l’ouverture du score. Incroyable, c’est la continuité même du match de Mardi dernier, un marquage élastique de la part de MASCHERANO, et une passivité indescriptible lors du pressing défensif.  Le BARCA, piqué dans le vif, reviendra dans le match 9 minutes plus tard grâce à son astre argentin, LEO MESSI. Servi par DANI ALVES dans l’intervalle, LA PULGA échappe avant de fixer la défense madrilène et de battre DIEGO LOPEZ à bout portant pour l’égalisation (17’). Pour quelques minutes, les CULES pouvaient entrevoir la vengeance et espérer la victoire. Hélas, ce qui suivra sera de la même médiocrité que les dernières sorties catalanes : Une lenteur destructrice, un manque flagrant de volonté et de motivation,  des redoublements de passes sans direction et des joueurs littéralement perdus sur le terrain. On aurait pu imaginer que le BARCA allait profiter de l’occasion pour marquer le plus grand nombre de buts avant que le REAL ne fasse appel à ses GALACTICOS, mais rien de ça. C’est la plus pauvre des prestations de la saison. 

En deuxième période, les BLAUGRANAS allaient réapparaitre pour créer quelques occasions notamment grâce au tandem MESSI-ALVES qui fut le plus en vue lors de cette rencontre. Peu à peu, le BARCA replonge dans son profond sommeil et nous assistons à la plus médiocre des démonstrations catalanes, un jeu ennuyeux où même la possession de balle, marque de fabrique du club, n’était plus assurée. Boostés par l’entrée de leur chouchou du moment, CRISTIANO RONALDO, les madrilènes allaient se faire plus dangereux, toujours sur balles arrêtées. Victor VALDES sauvera les siens à plusieurs reprises avant de voir un boulet de canon de RONALDO rebondir sur la transversale. La sentence finale tombera à la 81ème minute, l’international espagnol SERGIO RAMOS saute plus haut que PIQUE sur corner et transforme de la tête un centre de MODRIC. 2-1 et un Barca impuissant qui ne mérite pas plus que ce qui lui arrive :  Peu de jeu, peu de volonté, et un courage au néant. En fin de match, l’arbitre de la rencontre, Mr. PEREZ  LASA se proclamera héros incontestable de la rencontre en refusant d’accorder un penalty au BARCA suite à une faute flagrante de SERGIO RAMOS sur le brésilien ADRIANO CORREA.  Face aux protestations, l’arbitre avertit INIESTA et siffle la fin du match avant même la fin du temps additionnel, il expulsera VALDES et rentrera au vestiaire avec le sentiment du devoir accompli.

Au terme de la rencontre, et malgré ce sentiment de HOLD-UP que peuvent garder certains CULES, l’heure est celle des responsabilités. Qu’il s’agisse de fin de cycle ou de manque de motivation, il est inacceptable qu’un club de notre carrure doive payer les frais d’une gestion digne d’un club évoluant en division amateurs. Soutenir TITO VILANOVA oui, mais devoir affronter la plus décisive des périodes de la saison sans véritable entraîneur, c’est du non-sens.  Pour ce qui est de MADRID, exceller l’opportunisme, exercer l’antijeu, et profiter des erreurs des autres, cela a toujours été leur style, ils y sont fidèles. Qu’en est-il de nous, sommes-nous toujours fidèles à notre style de jeu ?