mardi 24 novembre 2015

CRONICA / El CLASSIC : REAL MADRID vs FCB (0-4) / LIGA BBVA J12



" PANOLADA AL BERNABEU "


Sur la pelouse haineuse de l'ESTADIO SANTIAGO BERNABEU, "El Classico de Los Classicos" prenait place pour le compte de la 12ème journée de LA LIGA BBVA. Real-Barça, entendez Madrid-Barcelone si ce n'est Espagne-Catalogne, EL CLASSIC allait encore une fois traduire toute l'opposition qui juxtapose les deux ogres du football espagnol. Outre la contradiction politico-sociale, c'est surtout une confrontation de principes de jeu, de conception footballistique.. de Style, qui séparent Culés et Merengues dans une querelle pour l'éternité.

Leader avec 3 points d'écart sur son rival madrilène, le FC BARCELONE entreprenait l'affiche la plus émotionelle de la saison avec un, si ce n'est plusieurs ascendants psychologiques : Tenants du titre, Champions en COPA et en C1, Tricampions et victorieux lors du dernier CLASSIC; les BLAUGRANAS avaient été encore plus réconfortés par le rétablissement à temps du meilleur joueur de l'histoire -Lionel Andres MESSI- ainsi que celui du RUBIO RAKITIC, tous deux présents sur la feuille de match. Après un maigre début de saison, et en dépit de toutes les incontenances qu'avait connu le MES QUE, face au "CONTRA TODO" comme on l'appelle ici, les hommes d'El Lucho ont parfaitement résisté, surpassant les difficultés et confirmant la grande unité du Groupe.. Les résultats sur le plan sportif n'ont pu que suivre.

En face, c'est un Real Madrid qui se voit fort, qui se croit fort, mais qui en réalité est au bord de l'éclattement avec un nouvel entraîneur -Rafa BENITEZ- et un groupe trahi par l'individualisme et l'égoisme de ses piliers, tel RONALDO, RAMOS ou encore MARCELO. Ce Real là, promet depuis le début de la saison aux siens une victoire large lors du CLASSICO, comme le guetteur promet l'eau à sa caravane en pleine désert.. Attention aux mirages ! 

Pour cette confrontation de principes, LUIS ENRIQUE MARTINEZ laissait LIO MESSI sur le banc et comptait sur les valeurs sûres de cette saison. Ainsi, BRAVO était aligné en cage; la défense était composée de DANI "EL LOCO" ALVES, GERARD PIQUE, JAVIER "EL JEFFECITO" MASCHERANO et JORDI "LA MOTO" ALBA; en milieu de terrain, SERGIO "La Encyclopedia" BUSQUETS évoluait en sentinelle derrière le tandem composé de RAKITIC et du "MANCHEGO" INIESTA; tandis qu'aux avant-postes, SERGI ROBERTO endossait le rôle de faux ailier à droite, NEYMAR JUNIOR conservait ses droits sur l'aile gauche et LUIS "EL URUGUAYO" SUAREZ veillait au but à la pointe de l'attaque BLAUGRANA. En face, EL GORDITTO BENITEZ laissait tomber PEPE pour VARANE, CARVAJAL pour DANILO et CASEMIRO pour JAMES, BBC en attaque.. QUE VIENE EL CLASSIC ! 

Après une marseillaise et une minute de silence en mémoire des victimes des attentats parisiens, les deux protagonistes étaient prêts à en découdre dès le sifflet de l'arbitre Monsieur FERNANDEZ BORBALAN. Et il n'aurait fallu que deux minutes pour que l'ambiance CLASSICO soit en place, avec un attentat de SERGIO RAMOS sur LUIS SUAREZ..La couleur était annoncée.

Premiers à se faire dangereux par l'intermédiaire de NEYMAR, les hommes en bleu et grenat dictent le ton de la partie grâce à une possession calme du cuir et un pressing suffocant en phase défensive. Après 10 minutes d'hésitation, les catalans saisissent le torreau par les cornes pour annoncer la première plaie sur le corps de la bête Madridista. Suite à une accèlération de SERGI ROBERTO, le jeune MASIANO déchiffre la défense Blanca balle au pied avant de servir SUAREZ du gauche. En pleine surface, EL NUEVE fit ce qu'il aime le plus dans cette vie : Extérieur du droit, petit filet droit, Gol d'El Barça ! Gol de LUISITTO ! Gol d'El Killer SUAREZ (0-1 Min.10) !   

Après cette première claque, le Barça s'installe définitivement dans le camp des locaux. Malgré un BUSI toujours pas dans le match, le milieu catalan se joue de son adversaire avec un INIESTA entreprenant et un SERGI ROBERTO époustouflant. Ce dernier passe d'ailleurs à côté du second but des siens avec une reprise au dessus du cadre. Seul inconvénient de cette première demi-heure, la blessure qui oblige MASCHERANO à cèder sa place à "Monsieur" JEREMY MATHIEU dans l'axe de la défense.. Comme quoi, en foot, le patriotisme a un prix, et MASCHE vient de payer le sien après les 180 minutes disputées pour l'Albiceleste.. Bravo JEFFECITO ! 

Ce ne sera qu'avec cette suspension de jeu que le Real parviendra à sortir la tête de l'eau, du moins le nez, quand JAMES profita d'une rècupération haute de KROOS sur BUSQUETS pour frapper vers le cadre..à côté. Trente huit minutes au compteur, et c'est alors que les BLAUGRANAS décidèrent de porter le coup du KO à leur rival Merengue. Suite à une récupération de LUIS SUAREZ en camp adverse, ANDRES INIESTA reçut le ballon pour fixer la défense Madridista et servir NEYMAR à gauche de la surface. En Mano A Mano, le Crack brésilien ne rigole jamais : Gauche lètal qui passe en-dessous d'un KEYLOR NAVAS tout à fait impuissant ! Gol d'El Barça, Gol d'El Pichichi de La Liga, Gol de Neymar Santos Da Silva (0-2 Min.38)  ! Silence terrible au BERNABEU, les MERENGUES ne savent plus à quel saint se vouer alors que les Culés savourent le goût de leur supériorité..Une supériorité qui aurait pu donner lieu à un troisième but, oeuvre du tandem NEYMAR-SUAREZ si MARCELO n'avait pas sorti le ballon sur la ligne. Mi-temps au CHA MARTIN, deux à zéro en faveur du Barça. De Madrid, il ne restait plus que le cadavre après 45 minutes de TIK I TAKA catalane..  

Après le break, les madrilènes tentent de revenir dans le match avec une occasion du même MARCELO et une autre sur tir lointain de Gareth BALE.. Ce semblant de réaction allait donc réveiller les gradins, mais ceci ne dura que 5 minutes. Ce temps écoulé et après un coup-franc dangereux de NEYMAR, le Barça reprend la manette pour pratiquer son jeu favori : Le TOQUE I TOQUE. Ainsi, sur une action parfaitement construite, les Blaugranas passeront en revue leur rival éternel avant que Andres INIESTA ne combine avec NEY qui lui remit le ballon d'un talon exquis. En pleine course et à l'entrée de la surface, EL MANCHEGO propulsa le ballon du droit dans les filets de NAVAS : GOLAZO DEL PICASSO ! GOLAZO DEL BARÇA (0-3 Min.52) ! Chef d'oeuvre du capitaine barcelonais qui ponctue un récital technique spectaculaire des siens, le BERNABEU ne peut plus qu'applaudir.. Le Real est à terre, la parano merengue a touché à sa fin. 

Et c'est alors que l'orgueil Culé toucha son sommet, notamment avec la réaparition de EL ULTIMO DIEZ : Après deux mois d'indisponibilité Lio MESSI re-foulait les rectangles verts; LA PULGA prit la place de RAKITIC pour ajouter une couche au malheur madrilène. Avec MESSI sur le terrain, le Barça prit une dimension différente, plus posée et moins verticale. EL DIEZ allait d'ailleurs confirmer son rétablissement en frappant vers le cadre madrilène sans succès, avant qu'il ne revienne pour enfoncer un quatrième clou dans le cerceuil blanc. Après une série de passes courte, le cuir parvint à LIO MESSI qui se chargea de fixer toute l'organisation défensive madrilène avant de lancer ALBA, étrangement positionné dans l'axe des 40 mètres. D'une touche, LA MOTO servit SUAREZ qui ne se fit pas prier pour cruscifier le portier NAVAS après l'avoir mis à terre d'attente : GOL GOL GOL GOL D'EL BARÇA ! DOBLETTE D'EL PISTOLERO SUAREZ (0-4 Min.73) ! 

Et de quatre, c'est l'euphorie dans l'étage supérieur du BERNABEU reservé au public visitant, l'euphorie chez tout Culé partout dans le monde. Le restant du stade madrilène devint plus blanc que d'habitude, les mouchoirs et autre bouts de papier étaient sortis par un public MERENGUE en plein désarroi. Un public qui, la seule fois où il a applaudi un joueur de la soirèe, ce fut quand ISCO, entré en remplaçent, vit le carton rouge suite à attentat inexplicable sur NEYMAR. Et encore, la frustration madrilène allait être gonflée en regardant CLAUDIO BRAVO intervenir magistralement sur les quelques occasions claires de but obtenues par leur équipe en fin de match, ou encore quand MUNIR, entré à la place d'un INIESTA ovationné par le CHA MARTIN, passa à côté du cinquième but catalan de la soirée. Et une MANITTA  historique fut ainsi manquée de peu.. Très peu même. Mais : "historique", le MARCADOR du BERNABEU l'était déjà, gravé dans les anales du football à tout jamais..

Mouchoirs blancs à Madrid dans un SANTIAGO BERNABEU rendu plus blanc que d'habitude par LA PANOLADA d'un public madridista abattu. Par quatre buts inoubliables, et un récital magistral à la perfection près, le FC BARCELONE s'impose face à un REAL MADRID totalement surclassé lors d'un CLASSIC pour la mémoire. Une quasi-MANITTA qui traduit toute la supériorité du MES QUE face à son rival de tous les temps, et qui livre par la même occasion, six points d'avance pour le leader catalan sur le moins forts des clubs de la capitale, et quatre sur le plus fort d'eux en l'occurence : L'ATLETICO. Ainsi fut plié le débat de la supériorité CULERS vs MERENGUES, jusqu'au prochain CLASSICO.. Ainsi perdura le cycle. 

SOM ELS MILLORS ! SOM HI BARÇA !

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