lundi 3 novembre 2014

CRONICA / FCB vs CELTA VIGO (0-1) / LIGA BBVA J10

« Quatre Transversales puis… SERGIO ALVAREZ »

Après la rude et amère défaite enregistrée lors du CLASSIC en terre rivale, le FC BARCELONE retrouvait le CAMP NOU en vue de se refaire une santé face au CELTA VIGO pour le compte de la 10ème journée. Les hommes de LUIS ENRIQUE, bousculés au tableau de classement, avaient fini par perdre le confortable fauteuil du leader au bénéfice du rival éternel pour se retrouver troisièmes. Rien n’étant irréparable, le Barça se devait de remporter les trois points, avec l’art et la manière, pour se réconcilier d’abord avec le public CULE et recoller, par la même occasion à la première place. En face, c’est un CELTA VIGO coriace qui se déplaçait dans l’arène BLAUGRANA ; l’équipe entraînée par EL LUCHO ENRIQUE lui-même la saison dernière n’avait rien perdu de ses capacités puisque les galiciens ne se sont toujours pas inclinés à l’extérieur depuis le début de la saison en comptant sur plusieurs Ex-barça comme SERGI GOMEZ, FONTAS, NOLITO, le tout sous la houlette de l’entraîneur BERRIZZO.

Sans Andres INIESTA blessé, ni XAVI resté sur le banc, et sans PIQUE, MONTOYA, VERMAELEN, DOUGLAS non convoqués, EL MISTER présentait un onze titulaire formé de BRAVO dans la cage, DANI ALVES, MASCHERANO, MATHIEU et JORDI ALBA en défense. Le milieu était composé de BUSQUETS, RAKITIC ainsi que le revenant RAFINHA tandis qu’en attaque, le CAMP NOU avait l’honneur de regarder, pour la première fois de son histoire, LA TRIPLETTA tant attendue : NEYMAR-SUAREZ-MESSI.

Après une minute de silence en mémoire de la légende Blaugrana GUSTAU BIOSCA, capitaine de l’historique BARCA DE LAS CINCO COPAS, la partie pouvait démarrer sous les yeux attentifs des deux techniciens en charge.  La première occasion de la partie est signée NEYMAR qui, de la tête, reprend un centre du gauche de RAKITIC mais SERGIO ALVAREZ, le gardien galicien, bloque le ballon. Trois minutes plus tard, c’est la transversale qui allait dénier la star brésilienne, NEYMAR, dont le tir enveloppé est renvoyé par les bois au plus grand désarroi des CULES. A la demi-heure de jeu, LIO MESSI sort de son ombre : LA PULGA efface trois défenseurs par une série de crochets extérieurs avec un petit pond pour gratifier l’un de ses adversaires avant d’ouvrir le jeu sur NEY positionné à gauche de la surface. Du gauche, EL FLACO remet le ballon à MESSI dont le tir est renvoyé au corner par une excellente parade de SERGIO ALVAREZ. Une minute plus tard, c’est encore la transversale qui allait se mettre de côté des visiteurs lorsqu’un tir de Lionel MESSI est renvoyé in-extremis par le tacle d’un défenseur galicien qui se voit sauver par le cadre. Et de deux.. deux transversales, zéro buts.

Malgré une avalanche offensive des AZULGRANAS, notamment deux tirs de NEYMAR puis de LUIS SUAREZ tous deux sauvés par le gardien SERGIO ALVAREZ, le score resta nul au retour aux vestiaires.. Pourtant, les catalans n’avaient pas manqué pas de volonté  mais, visiblement, il était écrit que tous ces efforts allaient être en vain : Deux transversales et SERGIO ALVAREZ, voilà qui explique le score affiché au tableau.

Après la pause, la MALASUERTE catalane continuait à survoler le CAMP NOU et, pour la troisième fois de la partie, la transversale refusait l’ouverture du score au Barça. Sur un centre à ras terre de JORDI ALBA, NEYMAR reprit le ballon de plein fouet du gauche…SUR LA TRANSVERALE ! Tout juste incroyable ! Même statistiquement parlant, il est rare que cela se produise lors d’une même partie : Trois fois sur le poteau, jamais dans les filets : Si ça ce n’est pas de la malchance..

Dix minutes après la reprise, le pire finit par se produire au CAMP NOU. Sur un dégagement du gardien SERGIO ALVAREZ, RADOJA remet le ballon de la tête vers l’EX BLAUGRANA NOLITTO qui parvient à s’emparer du cuir avant de destiner une passe majestueuse du talon vers LARRIVEY positionné à l’intérieur de la surface.. Intérieur du pied droit limpide au ras du poteau : 1-0 en faveur des galiciens ! En quatre touches, le CELTA ouvre simplement le score et met l’enceinte barcelonaise en mode SILENCIEUX. Sous le choc, les CULES ne savent plus où donner de la tête ; c’est une malédiction footballistique qui se déchaine sur le Barça de LUIS ENRIQUE qui voit l’équipe qu’il a lui-même construite la saison dernière se rebeller contre lui. Mais pour ceux qui ne croient pas à la malédiction, à la malchance ou aux sales tours du destin ; en voici la confirmation : Après une énième parade de SERGIO ALVAREZ sur une tête malheureuse de LUIS SUAREZ, LIONEL MESSI est dénié sur un coup-franc botté des 30 mètres par…La transversale. Oui.. Encore.. Toujours. Toujours cette même transversale, pour la quatrième fois de la soirée. Visiblement, le son des bois peut retentir au CAMP NOU, mais jamais celui des filets. Alors, malédiction ou pas ??


Ainsi, le Barça s’inclina à domicile. Un score tant inattendu que compréhensible au regard de la physionomie de la partie. A l’issue de ce match à sens unique, les catalans sortent dépouillés de toute confiance en soi, contrés par un destin en bois -Quatre Transversales- et un gardien de fer -SERGIO ALVAREZ-. Au bas du mur, les AZULGRANAS se retrouvent quatrièmes au classement à deux points du rival éternel qui occupe désormais le fauteuil du leader. Qui l’aurait cru ? Sept jours auparavant, nous avions un CLASSICO à entreprendre, une victoire au BERNABEU et nous aurions pu mener la danse avec 7 points d’écart sur les BLANCOS.. Sept jours plus tard, c’est eux qui mènent le bal de la LIGA et le Barça et réduit au rang de « sérieux prétendant ». Ainsi voulut le destin. Le CELTA, lui, s’est offert une victoire pour l’histoire, du type d’histoires que ces joueurs vêtus en CELESTE raconteront à leurs petits-enfants plusieurs décennies plus tard, car cela fait quand même 63 ans que les galiciens ne se sont pas imposés en Catalogne. Au passage, ils diront que la première fois où le CAMP NOU vit la TRIPLETTA NEYMAR-SUAREZ-MESSI, ils ont pu battre le grand FC BARCELONE ; ils diront qu’ils ont gagnés face à un certain LUIS ENRIQUE qui les avaient entraînés, une saison auparavant, à être grands face au plus grands ; et enfin, ils diront que ce jour-là, le ballon a rebondit quatre fois sur la transversale, que eux ils ont marqué au premier essai, et que même quand il n’y avait pas les bois pour les protéger d’un but du barça, il y’avait un gardien nommé SERGIO ALVAREZ… Que voulez-vous, c’est le football, un nombre de petites histoires que nous gardons en nos mémoires, où même les plus petits font rougir les plus puissants.. avec du courage, et un peu de chance quand-même.   

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