« Quatre Transversales puis… SERGIO ALVAREZ »
Après la rude et amère défaite
enregistrée lors du CLASSIC en terre rivale, le FC BARCELONE retrouvait le CAMP
NOU en vue de se refaire une santé face au CELTA VIGO pour le compte de la 10ème
journée. Les hommes de LUIS ENRIQUE, bousculés au tableau de classement,
avaient fini par perdre le confortable fauteuil du leader au bénéfice du rival
éternel pour se retrouver troisièmes. Rien n’étant irréparable, le Barça se
devait de remporter les trois points, avec l’art et la manière, pour se réconcilier
d’abord avec le public CULE et recoller, par la même occasion à la première
place. En face, c’est un CELTA VIGO coriace qui se déplaçait dans l’arène
BLAUGRANA ; l’équipe entraînée par EL LUCHO ENRIQUE lui-même la saison
dernière n’avait rien perdu de ses capacités puisque les galiciens ne se sont
toujours pas inclinés à l’extérieur depuis le début de la saison en comptant
sur plusieurs Ex-barça comme SERGI GOMEZ, FONTAS, NOLITO, le tout sous la
houlette de l’entraîneur BERRIZZO.
Sans Andres INIESTA blessé, ni XAVI
resté sur le banc, et sans PIQUE, MONTOYA, VERMAELEN, DOUGLAS non convoqués, EL
MISTER présentait un onze titulaire formé de BRAVO dans la cage, DANI ALVES,
MASCHERANO, MATHIEU et JORDI ALBA en défense. Le milieu était composé de
BUSQUETS, RAKITIC ainsi que le revenant RAFINHA tandis qu’en attaque, le CAMP
NOU avait l’honneur de regarder, pour la première fois de son histoire, LA
TRIPLETTA tant attendue : NEYMAR-SUAREZ-MESSI.
Après une minute de silence en mémoire
de la légende Blaugrana GUSTAU BIOSCA, capitaine de l’historique BARCA DE LAS
CINCO COPAS, la partie pouvait démarrer sous les yeux attentifs des deux
techniciens en charge. La première
occasion de la partie est signée NEYMAR qui, de la tête, reprend un centre du
gauche de RAKITIC mais SERGIO ALVAREZ, le gardien galicien, bloque le ballon. Trois
minutes plus tard, c’est la transversale qui allait dénier la star brésilienne,
NEYMAR, dont le tir enveloppé est renvoyé par les bois au plus grand désarroi
des CULES. A la demi-heure de jeu, LIO MESSI sort de son ombre : LA PULGA
efface trois défenseurs par une série de crochets extérieurs avec un petit pond
pour gratifier l’un de ses adversaires avant d’ouvrir le jeu sur NEY positionné
à gauche de la surface. Du gauche, EL FLACO remet le ballon à MESSI dont le tir
est renvoyé au corner par une excellente parade de SERGIO ALVAREZ. Une minute
plus tard, c’est encore la transversale qui allait se mettre de côté des
visiteurs lorsqu’un tir de Lionel MESSI est renvoyé in-extremis par le tacle d’un
défenseur galicien qui se voit sauver par le cadre. Et de deux.. deux
transversales, zéro buts.
Malgré une avalanche offensive
des AZULGRANAS, notamment deux tirs de NEYMAR puis de LUIS SUAREZ tous deux sauvés
par le gardien SERGIO ALVAREZ, le score resta nul au retour aux vestiaires.. Pourtant,
les catalans n’avaient pas manqué pas de volonté mais, visiblement, il était écrit que tous ces
efforts allaient être en vain : Deux transversales et SERGIO ALVAREZ,
voilà qui explique le score affiché au tableau.
Après la pause, la MALASUERTE catalane
continuait à survoler le CAMP NOU et, pour la troisième fois de la partie, la
transversale refusait l’ouverture du score au Barça. Sur un centre à ras terre
de JORDI ALBA, NEYMAR reprit le ballon de plein fouet du gauche…SUR LA
TRANSVERALE ! Tout juste incroyable ! Même statistiquement parlant,
il est rare que cela se produise lors d’une même partie : Trois fois sur
le poteau, jamais dans les filets : Si ça ce n’est pas de la malchance..
Dix minutes après la reprise, le
pire finit par se produire au CAMP NOU. Sur un dégagement du gardien SERGIO
ALVAREZ, RADOJA remet le ballon de la tête vers l’EX BLAUGRANA NOLITTO qui parvient
à s’emparer du cuir avant de destiner une passe majestueuse du talon vers
LARRIVEY positionné à l’intérieur de la surface.. Intérieur du pied droit
limpide au ras du poteau : 1-0 en faveur des galiciens ! En quatre
touches, le CELTA ouvre simplement le score et met l’enceinte barcelonaise en
mode SILENCIEUX. Sous le choc, les CULES ne savent plus où donner de la tête ;
c’est une malédiction footballistique qui se déchaine sur le Barça de LUIS
ENRIQUE qui voit l’équipe qu’il a lui-même construite la saison dernière se rebeller
contre lui. Mais pour ceux qui ne croient pas à la malédiction, à la malchance
ou aux sales tours du destin ; en voici la confirmation : Après une
énième parade de SERGIO ALVAREZ sur une tête malheureuse de LUIS SUAREZ, LIONEL
MESSI est dénié sur un coup-franc botté des 30 mètres par…La transversale. Oui..
Encore.. Toujours. Toujours cette même transversale, pour la quatrième fois de
la soirée. Visiblement, le son des bois peut retentir au CAMP NOU, mais jamais
celui des filets. Alors, malédiction ou pas ??
Ainsi, le Barça s’inclina à domicile. Un score tant inattendu que compréhensible au regard de la
physionomie de la partie. A l’issue de ce match à sens unique, les catalans
sortent dépouillés de toute confiance en soi, contrés par un destin en bois -Quatre
Transversales- et un gardien de fer -SERGIO ALVAREZ-. Au bas du mur, les
AZULGRANAS se retrouvent quatrièmes au classement à deux points du rival
éternel qui occupe désormais le fauteuil du leader. Qui l’aurait cru ?
Sept jours auparavant, nous avions un CLASSICO à entreprendre, une victoire au
BERNABEU et nous aurions pu mener la danse avec 7 points d’écart sur les
BLANCOS.. Sept jours plus tard, c’est eux qui mènent le bal de la LIGA et le
Barça et réduit au rang de « sérieux prétendant ». Ainsi voulut le
destin. Le CELTA, lui, s’est offert une victoire pour l’histoire, du type d’histoires
que ces joueurs vêtus en CELESTE raconteront à leurs petits-enfants plusieurs
décennies plus tard, car cela fait quand même 63 ans que les galiciens ne se sont
pas imposés en Catalogne. Au passage, ils diront que la première fois où le
CAMP NOU vit la TRIPLETTA NEYMAR-SUAREZ-MESSI, ils ont pu battre le grand FC
BARCELONE ; ils diront qu’ils ont gagnés face à un certain LUIS ENRIQUE
qui les avaient entraînés, une saison auparavant, à être grands face au plus
grands ; et enfin, ils diront que ce jour-là, le ballon a rebondit quatre
fois sur la transversale, que eux ils ont marqué au premier essai, et que même
quand il n’y avait pas les bois pour les protéger d’un but du barça, il y’avait
un gardien nommé SERGIO ALVAREZ… Que voulez-vous, c’est le football, un nombre
de petites histoires que nous gardons en nos mémoires, où même les plus petits
font rougir les plus puissants.. avec du courage, et un peu de chance
quand-même.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire