« Match-Référence au MADRIGAL »
Pour le compte de la 2ème
journée du championnat espagnol, les catalans du FC BARCELONE se déplaçaient
sur la pelouse difficile d’EL MADRIGAL afin d’y affronter le sous-marin jaune
VILLAREAL. Forts de la victoire enregistrée lors de la journée d’ouverture, les
hommes de LUIS ENRIQUE avaient à affronter le premier rival « sérieux »
de la saison, une équipe qui a souvent mené la vie dure à tous les grands
d’Espagne. Sans INIESTA, MASCHERANO, ADRIANO, TER-STEGEN et VERMAELEN,
le 3-4-3 d’EL LUCHO affichait, une défense type ; un milieu composé
de BUSI, RAKITIC et RAFINHA ; tandis que l’attaque était confiée au trio
100% MADE IN LA MASIA en les personnes de PEDRO, MUNIR et MESSI. En face,
le SUBMARINO AMARILLO comptait sur un mélange de talents jeunes et de joueurs
confirmés tel l’ex-Blaugrana GIO DOS SANTOS, le CANTERANO CHERYZEV, le
gardien ASSENJO ou le capitaine BRUNO SORIANO.
Le début de la partie sera très
démonstratif de la qualité tactique des deux équipes. Comme à son habitude, le
Barça démarre avec un bloc très haut qui lui permet de dicter le ton du jeu, et
de récupérer le ballon le plus en avant possible. En face, le VILLAREAL tentait
de construire son jeu sans s’emporter dans la précipitation. La première
occasion de la partie sera l’œuvre de MUNIR EL HADDADI qui reprendra de plein
fouet un corner tiré par RAKITIC mais le tir du MASIANO côtoie le poteau.
Ensuite, et grâce à une surprenante
action défensive de MESSI qui récupère le ballon aux 40 mètres, PEDRO tente sa
chance depuis l’intérieur de la surface mais ASSENJO vole à la rescousse pour
dévier au corner. D’ailleurs, LIONEL MESSI ne fera pas que récupérer des
ballons aux avant-postes ; quelques minutes plus tard, EL DIEZ trouvera le poteau d’ASSENJO sur un
coup-franc tiré depuis un angle fermé.
Capitaine pour la soirée, LA PULGA en fera voir de toutes les couleurs à
la défense locale, sans pour autant trouver les filets.
En seconde période, les poulains
de LUIS ENRIQUE maintiendront leur pressing offensif, mais les locaux se feront
de plus en plus dangereux. Suite à un tacle hasardeux de Jeremy MATHIEU, le
ballon aurait pu finir au fond des filets de BRAVO si ce n’était le poteau
droit des visiteurs qui avait sauvé la mise. A l’heure de jeu , NEYMAR Jr
fera son apparition au MADRIGAL à la place de MUNIR, légèrement touché à la
cuisse. MESSI, protagoniste de la première période, le sera tout au long de la
deuxième. D’abord sur coup-franc, ensuite d’un coup de tête rageur, EL DIEZ
démontrait toute l’ampleur de son talent, mais surtout de sa motivation pour
sauver les siens de la frustration offensive.
Servi par DANI ALVES, LA PULGA s’infiltrera en pleine surface avant de
glisser le ballon vers NEYMAR qui se retrouve presque sur la ligne de but, mais
avec le défenseur VICTOR RUIZ allongé en face. EL MOHICO fait alors le choix de
la puissance et frappe sans finesse sur le joueur local pour voir son ballon
rebondir hors des filets.. Incroyable !
L’étouffant pressing offensif BLAUGRANA continuera, et ce sera toujours NEYMAR qui
aura l’occasion d’offrir la victoire au clan CULE. Sur un excellent centre à
ras terre de DANI ALVES, EL FLACO reprend le ballon du droit.. dans les
tribunes. Visiblement, le crack brésilien
ne s’est toujours pas remis de son expérience mondialiste dramatique et on
attendra toujours l’explosion de ce talent hors-normes sous les couleurs
BLAUGRANA. Entré aux côtés de XAVI HERNANDEZ à la place de RAFINHA et de PEDRO,
le jeune MASIANO SANDRO RAMIREZ donnera au MADRIGAL de quoi se souvenir de son
nom. Sur une passe dans l’intervalle d’EL GATO ALVES, Lionel MESSI reçoit le
ballon dans la surface létale ; grâce à son calme meurtrie, EL DIEZ fixe ASSENJO
avant de placer le ballon entre les jambes de ce dernier, et dans la foulée, c’est
le jeune SANDRO qui a suivi l’action, tel un vrai renard des surfaces, pour placer
le ballon dans les filets et inscrire un but qui vaut son pesant en or (Min.83’).
A 19 ans, le CANARIANO rassure LUIS ENRIQUE dans son choix prononcé de la jeunesse ;
après MUNIR-18ans-, c’était au tour du deuxième nom du BARCA B de démontrer le
rôle décisif que peuvent jouer les jeunes de LA MASIA dans les exploits de la
première équipe. Après ce but, et malgré quelques mouvements du VILLAREAL,
notamment par le biais d’un autre lauréat de la MASIA, Javier ESPINOSA, le
score restera inchangé.
Non sans grande difficulté, le Barça de LUIS ENRIQUE s’impose ainsi sur la pelouse du MADRIGAL grâce à un but décisif de SANDRO RAMIREZ. Une petite victoire certes, mais un grand signe de réussite du travail réalisé par le staff technique sur la mentalité de l’équipe. Ce nouveau Barça peut maintenant se vanter d’avoir gagné sur le fil, d’avoir su s’imposer sur une pelouse des plus difficiles d’Espagne, sans forcément avoir brillé ; car oui, ce fait n’est pas «donné » à toutes les équipes. Cependant, pour entamer un cycle d’excellence footballistique, toutes les équipes ont besoin d’un « Match-Référence », celui que les joueurs se remémorent à chaque fois où les choses ne vont pas comme l’on souhaite, à chaque match où la victoire peine à se révéler et où le doute s’empare des esprits. Jusqu’à là, cette victoire au MADRIGAL a tout de ce « Match-Référence » pour EL BARCA DEL LUCHO qui s’installe momentanément à la 1ère place du classement général après le match nul de l’ATLETICO et la première défaite du rival éternel face à LA REAL SOCIEDAD dans l’ancre piège de l’ANOETA. On le répète ?!? Voilà : « Ce n’est pas donné à toutes les équipes ». Heureusement.
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