" BON SEMANA DE DIADA "
Après une semaine de matchs
internationaux, mais également de célébration et de commémoration du
tricentenaire de la DIADA en Catalogne, les BLAUGRANAS du FUTBOL CLUB BARCELONA
reprenaient le service en LIGA BBVA en accueillant les basques de l’ATHLETIC
BILBAO. Auteurs d’une saison agréablement surprenante l’an dernier où ils ont
pu finir quatrièmes, les hommes d’ERNESTO VALVERDE n’étaient pas venus au CAMP
NOU pour une partie de plaisir. En face, LUIS ENRIQUE et ses poulains
n’allaient pas vendre la peau de l’Ours basque avant de l’avoir tué. Entre
basques et catalans, c’est une affaire de séparatistes qui ne pouvait se
traduire sur le rectangle vert qu’en un match choc, plein de hargne et de
nerfs.. mais aussi de football, beaucoup de football.
Privé de DANI ALVES, EL LUCHO
présentait aux CULES un onze titulaire composé de BRAVO dans les buts, et ce
malgré le retour de TER-STEGEN qui
enregistrait sa première convocation ; MONTOYA, EL JEFFECITO MASCHERANO,
MATHIEU et LA MOTO ALBA en défense ; le triangle SERGIO, RAKITIC, EL
CAPITA INIESTA en milieu, et enfin en attaque : PEDRO, LA PULGA MESSI et
MUNIR qui connaissait sa 3ème titularisation consécutive. Vêtus de
la tenue officielle la plus vendue de l’histoire du MES QUE, LA SENYERA, les
catalans avaient 70 000 spectateurs présents au CAMP NOU à convaincre, et
d’autre millions devant les écrans télévisés à satisfaire.
Sans aucune transition, les
catalans prenait l’initiative offensive dès la 4ème minute. Suite à
une remontée de balle fulgurante menée par le tandem RAKITIC-INIESTA, le ballon
parvint à MUNIR qui profita du dédoublement de MONTOYA. L’arrière droit
MASSIANO servit PEDRO d’une passe en retrait mais le tir du n°7 BLAUGRANA fut
repoussé par IRAIZOZ, du pied. Après cet épisode de danger offensif, le Barça
prit les reines du match sans parvenir à se créer de réelles occasions, contré
par un positionnement très méticuleux côté basque. Ce ne sera que lors des 5 dernières
minutes de cette première période que le pressing offensif des locaux parviendra
à la zone des 20 décisive. Suite à un centre de Jeremy MATHIEU, MUNIR tenta un
retourné qu’il rata mais ce sera RAKITIC qui frappera vers le filet, mais le
tir du milieu croate est repoussé par le portier basque vers le corner. Dans
la continuité de l’action, LA PULGA MESSI parvint à effacer ses défenseurs pour
adresser un centre du droit, à ras terre, vers MUNIR dont la déviation est
encore repoussée in-extremis par IRAIZOZ. Réel danger créé par les catalans, le
score est pourtant toujours nul et vierge au sifflet de l’arbitre.
Au retour des vestiaires, EL
LUCHO sera contraint d’effectuer son premier remplacement : PIQUE rejoint
les siens à la place de MASCHERANO, visiblement touché en première mi-temps à
la tête suite à une semelle haute de l’excellent avant-centre basque ADURIZ. Sans
EL JEFFECITO, mais avec PIQUENBAUER sur le terrain, le pressing défensif des
catalans devint de plus en plus étouffant. Le bloc barcelonais, placé très haut
dans le terrain, contraignait les lions du SAN MAMES à se replier un peu plus dans leur zone. Après un but refusé
de MUNIR pour cause d’hors-jeu, les occasions se succédèrent côté FCB. Le
gardien IRAIZOZ fut mis à l’examen à deux fois, d’abord sur un tir de JORDI
ALBA du droit, puis sur une tête du brillant MUNIR dont la "réussite de débutant" semble déjà s’estomper. Remplacé d’ailleurs par NEYMAR à l’heure de jeu, l’avant –centre
aux origines marocaines reçut une ovation du public CULE présent au CAMP NOU. Une
satisfaction avec un gout d’inachevé mais : QUE BIEN MUNIR !
Avec NEYMAR sur le terrain,
mais aussi SANDRO qui remplaça PEDRO à la pointe de l’attaque, les catalans
misaient le tout pour le tout lors des 20 dernières minutes. Celui qui tente
rien n’a rien, mais celui qui tente tout prend le tout. Ce sera chose faite à
la 79ème minute lorsque sur une récupération de l’irremplaçable BUSQUETS,
LA PULGA servit NEYMAR dans l’intervalle pour un MANO A MANO aux allures
salvatrices. NEY temporisa avant de placer le ballon d’un gauche croisé à ras
terre pour inscrire son premier but de la saison, et libérer la joie du CAMP
NOU. NEYMAR buteur, NEYMAR finisseur, NEYMAR
sauveur.. Enfin.
Pourtant, le Show MESSI-NEYMAR
n’était toujours pas arrivé à sa fin. Déchainé, LA PULGA échangea le ballon
avec BUSI avant d’accélérer sur le côté droit dans une de ses virées classiques.
Arrivé à la surface de réparation, l’astre argentin effaça LAPORTE d’un crochet
intérieur avant d’adresser une PASSE DE MUERTE létale vers NEYMAR qui mit fin
au suspense de l’intérieur du droit (84’) : GOL DEL BARCA ! Doublé
de NEYMAR, et deux passes décisives de LIO MESSI. Que demande le peuple ?!
Grâce à la liberté totale de mouvement accordée par LUIS ENRIQUE à ces deux
cracks du football mondial, la connexion NEY-MESSI fera certainement parler d’elle,
mais elle fera surtout beaucoup de mal aux défenses adverses. Et cela ne fait
que commencer...
Ainsi, le Barça remporta sa
troisième victoire consécutive en LIGA et se positionne à la tête du classement
général. Seule équipe à avoir réalisé 9 points sur 9 possibles, les hommes d’EL
LUCHO sont également les seuls à n’avoir toujours pas encaissé le moindre but.
Grâce à leur engagement défensif et leur pragmatisme offensif, les catalans
semblent avoir fait un retour aux fondamentaux de leur football. Les
différences tactiques sont d’ailleurs flagrantes : Ce barça élargit la
zone de jeu par ses deux arrières latéraux au lieu de le faire avec ses deux
ailiers offensifs comme il fut le cas lors du temps d’EL TATA, ou même lors des
débuts de l’ère PEP-TITO. Les connaisseurs vous diront que c’est la caractéristique principale du 3-4-3, et celle qui le
différencie le plus du 4-3-3. Mais grâce à ce « petit » réglage, c’est
toute l’organisation de l’équipe qui change. Autre signe flagrant de transformation :
Lors de cette rencontre, le barça a commis plus de fautes que son adversaire :
Qui l’aurait cru ?? Lorsqu’on sait que le FC BARCELONE est le club qui a
le plus remporté le trophée du FAIR PLAY en Espagne et en Europe lors de la dernière
décennie, cette statistique explique toute l’importance du revirement
footballistique mené par LUIS ENRIQUE. En tout cas, s’il faut abandonner le
trophée FAIR PLAY pour celui d’une
CHAMPIONS LEAGUE, ce sera avec grand plaisir.
Feliç DIADA a tothom !
CATALUNYA NO ES ESPANA !
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