jeudi 18 septembre 2014

CRONICA / Résumé de Match : FCB vs ATHLETIC BILBAO / LIGA BBVA J3



" BON SEMANA DE DIADA "

Après une semaine de matchs internationaux, mais également de célébration et de commémoration du tricentenaire de la DIADA en Catalogne, les BLAUGRANAS du FUTBOL CLUB BARCELONA reprenaient le service en LIGA BBVA en accueillant les basques de l’ATHLETIC BILBAO. Auteurs d’une saison agréablement surprenante l’an dernier où ils ont pu finir quatrièmes, les hommes d’ERNESTO VALVERDE n’étaient pas venus au CAMP NOU pour une partie de plaisir. En face, LUIS ENRIQUE et ses poulains n’allaient pas vendre la peau de l’Ours basque avant de l’avoir tué. Entre basques et catalans, c’est une affaire de séparatistes qui ne pouvait se traduire sur le rectangle vert qu’en un match choc, plein de hargne et de nerfs.. mais aussi de football, beaucoup de football.

Privé de DANI ALVES, EL LUCHO présentait aux CULES un onze titulaire composé de BRAVO dans les buts, et ce malgré le retour de TER-STEGEN  qui enregistrait sa première convocation ; MONTOYA, EL JEFFECITO MASCHERANO, MATHIEU et LA MOTO ALBA en défense ; le triangle SERGIO, RAKITIC, EL CAPITA INIESTA en milieu, et enfin en attaque : PEDRO, LA PULGA MESSI et MUNIR qui connaissait sa 3ème titularisation consécutive. Vêtus de la tenue officielle la plus vendue de l’histoire du MES QUE, LA SENYERA, les catalans avaient 70 000 spectateurs présents au CAMP NOU à convaincre, et d’autre millions devant les écrans télévisés à satisfaire.

Sans aucune transition, les catalans prenait l’initiative offensive dès la 4ème minute. Suite à une remontée de balle fulgurante menée par le tandem RAKITIC-INIESTA, le ballon parvint à MUNIR qui profita du dédoublement de MONTOYA. L’arrière droit MASSIANO servit PEDRO d’une passe en retrait mais le tir du n°7 BLAUGRANA fut repoussé par IRAIZOZ, du pied. Après cet épisode de danger offensif, le Barça prit les reines du match sans parvenir à se créer de réelles occasions, contré par un positionnement très méticuleux côté basque. Ce ne sera que lors des 5 dernières minutes de cette première période que le pressing offensif des locaux parviendra à la zone des 20 décisive. Suite à un centre de Jeremy MATHIEU, MUNIR tenta un retourné qu’il rata mais ce sera RAKITIC qui frappera vers le filet, mais le tir du milieu croate est repoussé par le portier basque vers le corner. Dans la continuité de l’action, LA PULGA MESSI parvint à effacer ses défenseurs pour adresser un centre du droit, à ras terre, vers MUNIR dont la déviation est encore repoussée in-extremis par IRAIZOZ. Réel danger créé par les catalans, le score est pourtant toujours nul et vierge au sifflet de l’arbitre.  

Au retour des vestiaires, EL LUCHO sera contraint d’effectuer son premier remplacement : PIQUE rejoint les siens à la place de MASCHERANO, visiblement touché en première mi-temps à la tête suite à une semelle haute de l’excellent avant-centre basque ADURIZ. Sans EL JEFFECITO, mais avec PIQUENBAUER sur le terrain, le pressing défensif des catalans devint de plus en plus étouffant. Le bloc barcelonais, placé très haut dans le terrain, contraignait les lions du SAN MAMES à se replier un  peu plus dans leur zone. Après un but refusé de MUNIR pour cause d’hors-jeu, les occasions se succédèrent côté FCB. Le gardien IRAIZOZ fut mis à l’examen à deux fois, d’abord sur un tir de JORDI ALBA du droit, puis sur une tête du brillant MUNIR dont la "réussite de débutant" semble déjà s’estomper. Remplacé d’ailleurs par NEYMAR à l’heure de jeu, l’avant –centre aux origines marocaines reçut une ovation du public CULE présent au CAMP NOU. Une satisfaction avec un gout d’inachevé mais : QUE BIEN MUNIR !

Avec NEYMAR sur le terrain, mais aussi SANDRO qui remplaça PEDRO à la pointe de l’attaque, les catalans misaient le tout pour le tout lors des 20 dernières minutes. Celui qui tente rien n’a rien, mais celui qui tente tout prend le tout. Ce sera chose faite à la 79ème minute lorsque sur une récupération de l’irremplaçable BUSQUETS, LA PULGA servit NEYMAR dans l’intervalle pour un MANO A MANO aux allures salvatrices. NEY temporisa avant de placer le ballon d’un gauche croisé à ras terre pour inscrire son premier but de la saison, et libérer la joie du CAMP NOU.  NEYMAR buteur, NEYMAR finisseur, NEYMAR sauveur.. Enfin.

Pourtant, le Show MESSI-NEYMAR n’était toujours pas arrivé à sa fin. Déchainé, LA PULGA échangea le ballon avec BUSI avant d’accélérer sur le côté droit dans une de ses virées classiques. Arrivé à la surface de réparation, l’astre argentin effaça LAPORTE d’un crochet intérieur avant d’adresser une PASSE DE MUERTE létale vers NEYMAR qui mit fin au suspense de l’intérieur du droit (84’) : GOL DEL BARCA ! Doublé de NEYMAR, et deux passes décisives de LIO MESSI. Que demande le peuple ?! Grâce à la liberté totale de mouvement accordée par LUIS ENRIQUE à ces deux cracks du football mondial, la connexion NEY-MESSI fera certainement parler d’elle, mais elle fera surtout beaucoup de mal aux défenses adverses. Et cela ne fait que commencer...

Ainsi, le Barça remporta sa troisième victoire consécutive en LIGA et se positionne à la tête du classement général. Seule équipe à avoir réalisé 9 points sur 9 possibles, les hommes d’EL LUCHO sont également les seuls à n’avoir toujours pas encaissé le moindre but. Grâce à leur engagement défensif et leur pragmatisme offensif, les catalans semblent avoir fait un retour aux fondamentaux de leur football. Les différences tactiques sont d’ailleurs flagrantes : Ce barça élargit la zone de jeu par ses deux arrières latéraux au lieu de le faire avec ses deux ailiers offensifs comme il fut le cas lors du temps d’EL TATA, ou même lors des débuts de l’ère PEP-TITO. Les connaisseurs vous diront que c’est la caractéristique  principale du 3-4-3, et celle qui le différencie le plus du 4-3-3. Mais grâce à ce « petit » réglage, c’est toute l’organisation de l’équipe qui change. Autre signe flagrant de transformation : Lors de cette rencontre, le barça a commis plus de fautes que son adversaire : Qui l’aurait cru ?? Lorsqu’on sait que le FC BARCELONE est le club qui a le plus remporté le trophée du FAIR PLAY en Espagne et en Europe lors de la dernière décennie, cette statistique explique toute l’importance du revirement footballistique mené par LUIS ENRIQUE. En tout cas, s’il faut abandonner le trophée  FAIR PLAY pour celui d’une CHAMPIONS LEAGUE, ce sera avec grand plaisir.

Feliç DIADA a tothom ! 
CATALUNYA NO ES ESPANA ! 

VIDEO DU TIFO 1714/2014 : 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire