BARCA
HISTORICA
El CANT DEL
BARCA :
« Tot el camp
és un clam
som la gent blaugrana
Tant se val d'on venim
si del sud o del nord
ara estem d'acord, ara estem d'acord,
una bandera ens agermana.
Blaugrana al vent
un crit valent
tenim un nom el sap tothom :
Barça, Barça, BARÇA ! »
Voici comment s’annonce el Cant del Barça, l’hymne retentissant
d’un Club, représentant beaucoup plus qu’un Club. Une Histoire de lutte, de
gloire et d’orgueil lie les Culés à l’histoire du Barça. Cette passion que ne
connaissent que les véritables aficionados trouve son origine dans
l’attachement à l’identité catalane, avec ses spécificités culturelles et
humaines, linguistiques et politiques. La SAGNERA qui flotte au dessus de la
catalogne raconte l’histoire d’un peuple combattif et fougueux, difficile à
calmer pour le pouvoir central madrilène. Durant les pires années qu’a connu
l’Espagne, du temps du General Franco, le Camp Nou s’est dressé comme une
havre, non pas de paix, mais de résistance. On y parlait catalan, on
s’indignait du sort des richesses de la catalogne..On refusait de céder, tout
simplement.
1899, à jamais
dans nos cœurs :
Lorsqu’en 1899, Joan GAMPER, expatrié suisse accompagné
d’une poignée de jeunes immigrants vivant à Barcelone, décidèrent de créer le FOOTBALL
CLUB BARCELONA, ils ne pouvaient point imaginer que leurs efforts donneraient
naissance à une Merveille. Malgré les temps dûrs, les départs des membres
initiaux ainsi que les entraves opposées par la capitale, GAMPER n’a jamais lâché
prise, il devint président du club pour la première fois en 1908, sauvegardant
ainsi l’existence du Club barcelonais. Le nombre des membres passe de 200 à presque
3000 en l’espace de quelques années. La vague du football gagne encore plus de
terrain, on est dans une région qui clame son individualisme catalan et qui
désormais avaient autre chose que les grèves et les fêtes nationales pour le
faire.
Le Bleu et le Grenat, une histoire mystérieuse qui n’a
jamais trouvé d’explication probante. Ces couleurs, choisies par Joan GAMPER, n’ont
aucun lien avec celles de Basel, canton suisse qui lui était très cher. En
effet, les couleurs du Barça restent l’une des tenues les plus emblématiques
mais également les plus énigmatiques du football mondial. On a beau spéculer à
propos de différentes hypothèses sans qu’aucune d’elles ne soit confirmée par
le Club.
Blaugrana, mais aussi Orange, Vert Eau, voir même le Jaune,
des couleurs que le club a porté avec fierté pour représenter la catalogne dans
le monde, des couleurs qui resteront, à jamais, gravées dans les mémoires de la
Gente del Barça.
« Les
premières victoires, les premiers titres » :
Sur le terrain, les catalans imposent leur grandeur à
l’Espagne pour la première fois en 1909-1910 lorsqu’ils deviennent champions de
la COPA. Le pays observe de près cette équipe qui remportera la coupe d’Espagne
7 fois dans les 20 années qui suivent avant de remporter la première LIGA au
terme de la saison 1928-1929. Pour la première fois de l’histoire, l’Espagne
devait accepter au sommet de son football, une équipe catalane à l’identité
ultra-séparatiste. EL REY DE LAS COPAS engrange plusieurs coupes nationales et
régionales avant de se faire connaitre sous d’autres cieux, notamment en
remportant la coupe latine pendant les saisons1948-49 et 1951-52 sous la
houlette de l’entraineur urugayen ENRIQUE FERNANDEZ. Le Barça traduit alors un
football de fougue et de Grinta, des joueurs qui étaient caractérisés par une
forçe de caractère impréssionnante, et dotés de qualités techniques de première
classe. Des joueurs comme le gardien légendaire RICARDO ZAMORA, SAMITIER ,
CESAR ont marqué la pelouse du terrain LES CORTS avant l’arrivée du
premier Crack Azul-Grana, le premier doté d’un niveau et d’une reconnaissance
mondiale : LAZLO KUBALA. LES CORTS
devenait trop petit pour accueillir les gestes techniques de cette légende du
football hongrois, mais surtout pour les vagues humaines qui venaient y
assister. Ce fut justement la première DREAM
TEAM du Barça, l’équipe des cinq trophées, « EL BARCA DE LAS CINCO
COPAS » : LIGA,COPA, Coupe latine, en plus des deux trophées Eva Duarte et
Martini Rossi.
« Prenez Di
STEFANO, Nous avons KUBALA ! »
L’ère fut également celle de la recrudescence de la rivalité
Barça-Madrid, notamment lors de l’affaire Di Stefano. Le Barça signe avec le
RIVER PLATE pour recruter l’argentin, mais le Real Madrid ne lâche pas prise et
continue à négocier avec LOS MILLONARIOS : Une affaire qui fit couler
beaucoup d’encre, verdict final : Di Stefano devrait jouer en alternance,
une saison à Barcelone puis une saison à Madrid. Le Barça était beaucoup trop
fière et finit par laisser le chemin libre à l’ogre madrilène. Il faut
reconnaitre que le Barça avait déjà KUBALA, et que Madrid qui venait de perdre
Championnat et Coupe au profit des catalans se devait de rendre la balance plus
juste, plus vivable, et ceci passait nécessairement par le recrutement d’un
Crack mondial. Toutes les manœuvres étaient tolérables.
« BARCA
VERSION H.H »:
Les années 50 furent, sans nul doute, le premier âge d’or du
Barça, la philosophie de jeu basé sur la combativité et la technicité des
joueurs commençait à prendre place. En 1954, ce fut l’arrivée de Luis SUAREZ,
l’un des attaquants les plus emblématiques de l’histoire du club, seul espagnol
à avoir pu remporter le ballon d’or et il l’a fait en portant les couleurs du
FC Barcelone. Cet exploit, même individuel, reflétait une reconnaissance
mondiale de la qualité des joueurs barcelonais. Le nombre des Socios doubla
pendant l’ère KUBALA, LES CORTS ne pouvait plus accueillir toutes ces vagues de
supporters qui venaient de partout pour admirer la grandeur de la légende
hongroise, ou applaudir les gestes techniques de SUAREZ.
C’est ainsi que le CAMP NOU, fut inauguré le 24 Septembre
1957 sous l’ère du président
MIRO-SAN pour devenir le plus grand stade du continent
européen. Il demeure jusqu’à aujourd’hui le terrain offrant la plus grande capacité
d’accueil, plus que 98900 spectateurs. Enfin, les années 1950 furent clôturées
par une révolution, cette fois-ci au niveau tactique, ce fut l’avènement d’un
grand monsieur, l’un des plus grands stratèges qu’a connu l’histoire du Football
international. « H.H », El Mister HELENIO HERRERA. Le charisme de l’entraîneur argentin connu
pour ses déclarations du type « A 10 on joue mieux qu’à 11 » et
sa capacité de motivation qu’il transmettait à ses joueurs, ainsi que le jeu de
balle facile à une touche laissa l’Europe ébahie par un FC Barcelone qui
n’avait plus comme objectif que d’obtenir sa première Coupe Européenne, seul le
rival madrilène éternel metta fin à un rêve aux prestigieuses saveurs
continentales. H.H ou El Mago remporta avec le Club un palmarès de deux Ligas,
une Copa et une Coupe Inter Cities Fair.
« MES QUE UN
CLUB ! »
La fin de ce cycle d’or laissa un vide amer, la dimension
sociale et culturelle du club fut développée de manière accrue pendant la
période qui suit. En 1968, fut prononcée une phrase qui révolutionnera
l’identité du Barça. Lors de son discours d’investiture comme président du Fc
Barcelone, NARCIS DE CARRERA déclara :
« El Barcelona es algo mas que un club de futbol ». De là, le slogan
« Mes Que Un Club » vit le jour pour exprimer la diversité des
origines catalanes, la spécificité du club Blaugrana qui ne vise pas qu’à
remporter des titres, mais à transmettre les valeurs du catalanisme dans le
monde.
« RINUS
MICHELS /CRUYF : ET LE BARCA CONNUT LE 4-3-3 »
Il fallait attendre 1973 pour assister aux prouesses
d’une des plus grandes stars de l’histoire du football Mondial. Lorsque les
dirigeants catalans ont fini par reconnaître les difficultés rencontrées lors
de la dernière décennie, le recrutement d’un Crack de niveau mondial s’imposait.
RINUS MICHELS, l’homme ayant inventé le concept du « Football Total »
aura droit à une star pas comme les autres, un joueur talentueux, mais surtout
intelligent, un véritable leader : JOHANN CRUYF. Quand le néerlandais
arrive au Barça, il a déjà démontré l’immensité de ses capacités auprès de l’un
des clubs fournisseurs les plus présents dans l’histoire du FCB, en
l’occurrence l’Ajax Amsterdam.
La Dream Team de Michels brillera de mille feux, l’un de ses
moments d’éclats les plus mémorables fut sans doute la victoire écrasante face
au Real Madrid, et à domicile s’il vous plait, le 17 Février 1974. Les
Blaugranas menés par un CRUYF des grands jours étrille le rival éternel au CHA
MARTIN, le score est sans appel : 5-0, MANITA HISTORICA en faveur du
Barça. Cette saison le FC Barcelone remporta le Championnat espagnol après 14
années d’absence. Un âge d’or, 75 ans de vie pour ce club mythique à la bandera
sang et or, Josep ESPINAS et Jaume PICAS écrivent à cette occasion un chant,
devenu hymne, répété jusqu’à Aujourd’hui lors de chaque entrée des joueurs sur
le terrain : El Cant del Barça.
D’un point de vue socio politique, la péninsule connaît
divers changements : FRANCO n’est plus, la région de la Catalogne respire.
Lors du Classico qui suit, le Barça gagne par un But de RESACH à la dernière
minute : Les drapeaux de la catalogne flottent et l’Espagne assiste en
direct sur les chaînes télévisées, à un
catalanisme jamais aussi prononcé, jamais aussi entendu.
« A NOUS
L’EUROPE, A NOUS DIEGO ! »
Les années 80 virent un
FC Barcelone qui remporta pour la première fois de son histoire, la
coupe européenne des vainqueurs de coupe (Equivalent de l’UEFA Cup ou l’EUROPA
league). Le Club, présidé par le légendaire JOSEP LUIS NUNEZ verra le retour de
HELENIO HERRERA en tant qu’entraîneur, mais aussi le passage de l’argentin LUIS
CESAR MENOTTI. La rivalité BARCA- MADRID ne fait qu’augmenter, l’attaquant
légendaire du Barça QUINI sera kidnappé et ratera classico et championnat, les
culés accusent jusqu’à nos jours la capitale. En 1982, EL PIBE DE ORO signe
pour un Barça qui vient de remporter sa deuxième Coupe d’Europe . Un joueur aux
feintes renversantes, mais aussi au caractère encore plus renversant, selon
plusieurs le meilleur joueur de l’histoire du football mondial : DIEGO
ARMANDO MARADONNA. Recruté depuis son pays natal, DIEGO quitte la BOCA pour
débarquer dans un championnat européen aux besoins et critères différents de
ceux présents sur le continent sud-américain. « EL PELUSA »
s’adaptera assez bien d’ailleurs, il mènera notamment le Barça à une victoire
historique au BERNABEU ainsi qu’une victoire face au Real de Madrid en finale
de la Copa à Zaragosse. Il souffrira d’Hépatite, puis d’une grave blessure aux
marques de GOICOTXEA le boucher basque, une malchance qui réduira son rendement
et le forcera à quitter le club. Mais qu’elle fierté que d’avoir eu EL DIEZ
dans les rangs de notre équipe, pour deux ans me dira-t-on, je répondrai à
jamais, pour l’histoire.
La DREAM
TEAM de CRUYFF:
Le Barça remporta une autre Liga en 85, mais les deux années
qui y succéderont ne porteront pas d’exploit. Un changement s’imposait, JOHAN
CRUYF revient, cette fois ci en tant que Coach. Il réinstalla le Football Total
de RINUS MICHELS avec quelques évolutions, il demande des joueurs plus rapides,
dotés des qualités physiques et techniques à même d’exécuter les directions tactiques
que nécessite cette philosophie de jeu. Pour plusieurs, c’est ce fond de jeu
que le Barça gardera, le même inculqué jusqu’à aujourd’hui aux jeunes de la MASSIA.
L’ère de la Dream Team commence, une troisième Coupe d’Europe des vainqueurs de
coupe, puis une Copa del Rey en 89. Mais il est sans nul doute que l’époque de
la suprématie du Barça sur le football national est continental ne deviendra
une réalité qu’en 1990, JOHANN CRUYF mène alors le FC Barcelone à remporter 4 LIGAS
d’affilée dont 3 lors du dernier match. Son plus grand exploit reste cependant
celui réalisé en 1992 au stade londonien mythique de WEMBLEY façe à la
SAMPDORIA de Gênes. Un match au terme duquel le Barça remporte pour la première
fois de son histoire la CHAMPIONS LEAGUE suite au But du canonnier néerlandais
RONALD KOEMAN à la minute 111. Enfin, le projet instauré par le président NUNEZ
porte ses fruits, le club passe à un niveau supérieur de popularité et de
reconnaissance. Le monde assiste à un football choyant, ultra-offensif et spectaculaire.
Ce fut l’une des rares équipes à pouvoir allier force offensive et efficacité
défensive. En Réalité, le fameux 4-3-3 aligné par CRUYF démontrait une
possession supérieure aux moyennes européennes, l’utilisation du pivot défensif
fut l’une des innovations du tacticien hollandais, et il n’avait choisi d’autre
qu’un jeune lauréat de la MASSIA pour assurer ce rôle, un garçon fétiche à la
vision et au calme grandiose : JOSEP GUARDIOLA. L’équipe comptait
également sur les débordements d’arrières latéraux dotés d’une rapidité et
d’une qualité de centre hors normes : on se rappellera de DAVID FERRER,
puis de SERGI BARJUAN, mais aussi de AMOR, le capitaine BAKERO, le bulgare
STOICHKOV au pied gauche surpuissant, et enfin de ROMARIO le magicien de VASCO.
La Dream Team de CRUYF aurait pu réitérer l’exploit de la CHAMPIONS LEAGUE si
leur orgueil ne leur avait pas joué un de ses sals tours. Un an plus tard, un
Barça surpuissant est littéralement
saccagé en finale par un MILAN AC des grands jours, l’entraîneur italien CAPELLO dessine alors l’une des plus
tristes soirées de la mémoire Culé. Victoire sans appel des ROSSO NERI :
4-0.C’est la fin brutale de la DREAM TEAM de CRUYF, la meilleure équipe du FC
BARCELONE jusqu’à lors.
« Inconditionnels,
Fidèles Malgré tout » :
Les années qui suivront, les supporters en garderont un gout
mitigé. Des hauts et des bas, mais surtout une instabilité dans la vision et la
gestion du club Culé. Il y eu tout d’abord l’après Cruyf, où les restes de la
philosophie du Boss néérlandais permetttra quelques coups d’éclats comme la
Manita infligée au Real Madrid au Camp Nou en 94-95, Cinq buts à Zero et un
spectacle digne d’un récital parfait, sans erreurs, sans imperfections. Puis
vient l’année Robson/ Ronaldo où le Barça développait un football offensif sans
suffire la Gente del barça, des scores historiques comme le 5-4 face à
l’Atletico Madrid, à la finale, une Copa et une Coupe des vainqueurs de Coupe.
En 1998, l’entraîneur néerlandais LUIS VAN GAAL prend en
charge une équipe bientôt centenaire avec pour mission de réitérer les exploits
qu’il vient de réaliser à l’Ajax Amsterdam. Pour ce faire, el Mister recrutera
la moitié de l’équipe titulaire qu’il avait sous sa houlette en Hollande, ce
fut l’ère de l’Orange Control. VAN GAAL remportera le premier doublé LIGA et
COPA de l’histoire du Club, sans pour autant arriver à convaincre en Europe. La
cession de plusieurs cadres de l’équipe dont RIVALDO, mais aussi LUIS FIGO,
traîté de PESETARIO, au rival éternel ne fera qu’affaiblir une équipe déjà à
bout de souffle. Un jeu avec beaucoup de
déchets, des joueurs moyens, et une défense aux abonnés absents, des points
noirs auxquels plusieurs entraîneurs (Carles RESACH, Radomir ANTIC ou SERRA
FERRER) essaieront de remédier sans beaucoup de succès.
« L’ère du
JOGO BONITO » :
En 2003, l’élection de Joan LAPORTA à la présidence du
Football Club Barcelona va changer la
donne. Au terme d’une farouche lutte du suffrage, LAPORTA remporte son face à
face avec SANDRO ROSELL et promet de redorer le blason des culés après des
années de vide footballistique. Pour cela, il mise sur un jeune brésilien, déjà
champion du monde avec sa sélection natale. Un Crack, il en fallait bien un
pour renverser la tendance, nous sommes dans une époque de suprématie des
madrilènes qui remportent leur dernière Champions League et arrivent à la fin
du cycle des galacticos : Ronaldo, Zidane, Figo et Raul. Ce Crack, ce
n’est autre que RONALDINHO GAUCHO, star montante du Football mondial qui vit
des moments d’ennui à la capitale parisienne. Le Barça saute sur l’opportunité
et réalise un coup médiatique hors norme. Entré dans une équipe aux cadres
vieillissants, le brésilien au sourire permanent se déclare comme leader unique
dans un groupe qui manque d’Homogénéité. Pas d’exploit lors d’une Coupe de l’UEFA
où le barça est éliminé par les écossais du CELTIC, mais une REMONTADA
historique en Liga, le club engreonge les points lors de la phase retour, et
passe de la 9ème plaçe à la deuxième, en battant au finish le rival
éternel à Madrid, et au Bernabeu. La passe lobée de RONALDINGO et le geste
digne d’un Judoka de haut niveau de XAVI HERNANDEZ ont mystifié le Cha Martin
et resteront à jamais gravés dans la mémoire des supporters Culés.
L’année qui suit verra le débarquement d’une armada de
joueurs talentueux, tous issus de succès européens ou locaux. On est loin des transferts mi-figue mi-raisin
de la période précédente : DECO, GIULY, LARSSON, VAN BOMMEL, ETOO et
BELLETTI, entre autres, viennent étoffer l’effectif catalan avec un seul
objectif, installer la suprématie du Barça en Espagne et goûter, encore une
fois, à l’onctueuse et prestigieuse Champions League.
Menée par l’entraîneur néérlandais FRANK RIJKAARD, les
blaugranas disposent désormais d’un 4-3-3 compacte avec un milieu de qualité,
le tandem DECO - XAVI ont les choses en main, le trident GIULY ETOO RONALDINHO
effraie l’europe entière. L’équipe accorde également beaucoup plus de Crédit
aux jeunes de la Massia, c’est la promotion d’INIESTA, MESSI, VICTOR VALDES.
C’est une saison de rêve au terme de laquelle le Barça remporte la Liga en
battant au BERNABEU le Real de Madrid par 3-0 : Ce fut le Jour du
Ronaldinho Show, on se rappellera des supporters madrilènes applaudissant les
blaugranas dans une image historique. Le Barça atteint par la suite la finale
de la Champions à Paris en battant au passage un MILAN AC de feu pour
rencontrer l’Arsenal de Thierry HENRY. Une finale qui restera dans les annales
du foot européen, le Barça mené malgré sa domination remonte au score pour
battre les Gunners, le but de ETOO mais surtout le but de la victoire inscrit
par un BELLETTI en larmes sont des moments inoubliables du barcelonismo, c’est
la deuxième Champions League de l’Histoire du Club catalan qui gagne le respect
du monde entier par son football plaisant et attrayant, c’est le temps du JOGO
BONITO.
Malgré avoir manqué leur rendez-vous avec l’histoire pour
remporter la Coupe du monde des clubs au Japan, le Barça gardait l’orgueil du
champion, désormais, ils n’avaient plus d’égaux qu’eux-mêmes. C’est justement
cet orgueil qui limitera les victoires de cette équipe qui se fait éjecter de
la Champions par Chelsea avant de connaitre la Chute libre en championnat
local. La controverse créée autour de la vie nocturne de Ronaldinho limite le
rendement de ce crack et le mène vers une chute de régime effrayante, LAPORTA
est également au départ, ce Barça qui avait tant plu devient médiocre, le
comble est atteint lorsque le Barça se classe deuxième derrière le Real de
CAPELLO à quelques journées de la fin. Les traditions de la LFP sont conservées
malgré la rivalité éternelle, les joueurs sont alors « forçés » à se
mettre en Pasillo au Bernabeu pour applaudir et féliciter le Champion merengue.
Les Culés s’indignent, une image inacceptable, intolérable et chaotique. Après le sommet, c’est fond que le FC
BARCELONE avait atteint.
« BARCA DE
LAS SEIS COPAS » :
Un Grand Ménage s’imposait. Il était temps de couper court
avec les pratiques du passé, la victoire en Champions League aurait dû être
gérée de manière plus réfléchie. Un nouveau projet devait être mis en place, un
projet où les joueurs issus de la Massia auraient la priorité. D’ailleurs les
joueurs qui s’étaient distingués lors de la chute du Facon catalan étaient tous
des locaux, PUYOL, XAVI et INIESTA gardaient leur popularité intouchée, seul
l’argentin LEO MESSI réussit à faire mieux. Il était le seul à pouvoir se
dresser en sauveur lorsque les cracks répondaient absents. Pendant le dernier
classico joué au CAMP NOU,LA PULGA avait asphyxié le Real en mettant 3 Buts
dans les filets de CASILLAS pour égaliser le score en fin de match. Le petit
argentin sortait définitivement du lot, nous assistions à la naissance d’une légende.
Pour accompagner ces jeunes prodiges, qui de mieux
qu’un lauréat de la Massia, un ex Joueur,
capitaine et stratège du Barça..Une Icône qui avait reçu la philosophie de jeu
blaugrana de Johann Cruyf, qui avait été jeté dans le bain à un très jeune âge
et qui avait gagné à jamais, par sa discipline et sa combativité, le respect et
l’amour de la Gente.
L’homme en question n’est autre que le capitaine
emblématique du Barça des années 90 : PEP GUARDIOLA. Il n’avait pourtant
jamais entraîné d’équipe autre que le Barça Athletic (BARCA B), mais ce qu’il
avait pu développer là-bas, ses chiffres ainsi que le classement de la filiale
rassuraient, mais encore… Malgré des débuts difficiles, PEP GUARDIOLA
porte sur ses épaules l’espoir de toute une génération. Après avoir remercié
RONALDINHO, DECO, et autres « Brebis Galeuses ». Il recruta des
joueurs de profils particuliers, tel DANI ALVES ou SEYDOU KEITA et décida la
promotion de jeunes tel BUSQUETS et PEDRO.
Très vite, les écarts entre la philosophie de jeu de PEP et
les systèmes de jeu essayés par les entraîneurs précédents étaient flagrants.
Pour GUARDIOLA, il ne s’agissait pas de trouver la tactique idéale pour gagner
les trois points ou assurer une qualification, il apparaissait clairement que
El Mister tentait de mettre tout d’abord en plaçe une vision unifiée de la
construction et l’organisation de l’offensive, une mentalité de jeu simple,
sobre mais efficace. Quelque Chose de magique se préparait. Malgré la défaite
essuyée à Numancia en ouverture du championnat, suivie du match nul frustrant 1-1
à Santander, les connaisseurs et analystes du football admirent pour la
première fois le véritable visage du Barça de Pep lorsque les Culés se
déplaçent à Gijon et détruisent, avec l’art et la manière, le sporting local
sur un score mémorable de 6 buts à un. Un récital proche de la perfection, mais
surtout, le début d’une série de neuf victoires (27 points) d’affilée avec des
prestations et des scores à couper le souffle. Ce Barça marque tôt et défend
bien. On n’avait plus assisté à un groupe aussi soudé et discipliné depuis la
dream team de JOHAN CRUYF. La première série fut interrompue par le match nul
obtenu au Coliseum façe à Getafe, un terrain qui n’a d’ailleurs jamais réussi
aux azulgranas. Après ce faux pas, il était temps de jouer tous les rivaux
directs ou potentiels pendant 4journées successives, c’était le fameux
« TOURMALET ». L’équipe qui allait sortir gagnante de ce choc des
titans allait s’assurer de passer la trève de Noel dans le chaud coussin du
Leader.
Le Barça débute ce tourmalet en battant le FC Sevilla au
stade mythique SANCHEZ PIZJUAN avec un score de 3-0 grâce notamment à un Leo
MESSI des grands soirs. Après le but, Messi se frotta le ventre pour exprimer
la faim qu’à cette équipe d’engronger les victoires et les titres. Affamés, les
catalans l’ont été encore plus lors du deuxième épisode. Ils ne font qu’une
bouchée du FC VALENCE de David Villa et de David Silva : 4-0.
Le Classico s’annonçait brulant avec un Real de Madrid
déstabilisé par le départ de SCHUSTER et la venue de JUANDE RAMOS à quelques
jours du Match décisif. Le Real avait toutes les raisons du monde pour défendre
bas et entassé. Le Barça, en manque de réussite rate un pénalty et arrive au
dernier quart d’heure sans avoir pu concrétiser. Etoo ouvre le score sur
corner, avant que Leo MESSI ne lobe Iker CASILLAS par un geste technique de
grand niveau. CANAVARRO, bizarrement nommé Ballon d’or il ya deux ans de celà,
percute le poteau en essayant de faire sortir le balon de La PULGA, l’image est
mémorable.
Ce qui suivra est presque indescriptible, personne ne
pouvait imaginer que la jeune équipe du Barça, menée par l’entraîneur dit
inexpérimenté allait réaliser des séries interminables de victoires et battre
tous les records imaginables. En Europe, le Barça survole la phase de poule et
élimine l’olympique Lyonnais, cher à nos amis Madrilènes sans hausser le
rythme. Lorsque le FC BARCELONE étrille le BAYERN
MUNCHEN en quarts de finale, Arsène WENGER, entraîneur d’Arsenal déclare que le
monde est en train d’assister à une équipe aux prestations incroyables, le
barça ressemble plus à une équipe de Play Station ou de n’importe quel autre
jeu virtuel qu’à une équipe de joueurs humains. C’est pour dire la
simplicité et la rapidité du jeu catalan pratiqué lors de cette saison, le
spectacle que cette équipe produisait laissaient le monde du football ébahi,
mais jusqu’à quand, telle était la question..
A quelques jours d’un voyage pour une demi-finale retour à
hauts risques face aux Blues de Chelsea (Match aller 0-0 au Camp Nou), le
Barça affronta le Real Madrid pour clore définitivement le débat de la
LIGA : MESSI et HENRY, tous deux auteurs de Doublés, ainsi que les deux
défenseurs centraux PUYOL, puis PIQUE en
fin de match, font vibrer les filets du SANTIAGO BERNABEU et font taire, par la
même occasion, des spectateurs meringuais qui n’arrivait pas à réaliser
l’ampleur des dégâts. Un XAVI HERNANDEZ des grands soirs, et à la fin, un score
Historique : 6-2. La suprématie du FC Barcelone était désormais
officiellement proclamée en Espagne.
A un match de la finale, le Barca voyage à Londres pour
donner le tout pour le tout, la Champions League était au bout du brouillard
anglais, il fallait juste réussir à en sortir glorieux. Ce fut un de ces match
à grand engagement physique, deux équipes aux mentalités opposées, la technique
hors-pair des joueurs barcelonais peinait face aux géants gabarits anglais. Des
décisions de l’arbitre systématiquement contestées, des contacts violents et un
rythme à 100 à l’heure : Esprits fragiles s’abstenir. Le ghanéen ESSIEN
marque d’un boulet de canon à la neuvième minute. Nous assistons alors à 84
minutes de folie où le FC Barcelone a rendu ses supporters fiers, d’abord par
le fait que l’équipe n’a pas cédé à la pression et a continué à développer son
jeu habituel. Les Culés n’obtenaient
pourtant pas gain de cause tandis que les joueurs de CHELSEA perdaient de leur
concentration en faveur des protestations. A la 93ème Minute, Don
ANDRES INIESTA marque à l’un des buts
les plus spectaculaires de sa carrière, mais surtout l’un des plus historiques
du Football Club Barcelona. D’un extérieur du pied droit, EL MANCHEGO mit la
balle en pleine lucarne dans un geste de dernier recours, d’ultime espoir. PETR
CECH, le gardien géant des blues n’en croit pas ses yeux, personne d’ailleurs
n’y croyait, le Barça avait survécu et réalisé le rêve inimaginable. L’horloge
du BIG BEN cessa le temps d’une seconde pour marquer un moment de magie. Après
Wembley 92(LONDRES), Parc des Princes 2006 (PARIS), le Stadio Olympico (ROME)
nous ouvrait grand les bras, comme si l’histoire du FCBARCELONE ne s’écrivait
que dans les grandes capitales, ne se dessinait que sur les stades
mythiques.
En Espagne, le Barça De Pep remporte d’abord la Copa del Rey
en battant l’équipe combative de l’Athletic Bilbao par 4-1. C’est le premier
titre remporté par GUARDIOLA en tant qu’entraîneur, la première consécration
d’un visionnaire qui a su raviver la flamme catalane en instaurant un jeu calme
et plaisant. L’équipe sécurisa ensuite la LIGA BBVA avant d’affronter
MANCHESTER UNITED et son golden boy le portugais CRISTIANO RONALDO. Le Barça
survole la partie grâce à un but dès la première offensive du camérounais ETOO,
seul Crack de l’époque RIJKAARD à avoir été conservé par PEP. En seconde
période, Leo MESSI saute plus haut que Rio FERDINAND dans une image surréaliste
et marque de la tête le deuxième but du Barca en battant le géant néerlandais
VAN DER SAR. A la fin du match, Sir Alex FERGUSON reconnait la supériorité du
barça ainsi que le plaisir qu’on éprouve lorsqu’on les regarde jouer leur
football. Avec ironie, il déclara que le tandem XAVI / INIESTA aurait pu
garder le ballon toute la nuit sans que ses protégés ne puissent s’en
approcher. C’est dire la qualité technique, mais aussi psychique de ces deux
perles de la Massia, des joueurs qui frôlent les 95% de réussite par match, et
qui pourtant, gardent la tête sur les épaules, et le ballon dans les pieds.
Troisième Champions League pour un Barça qui escalade à
grandes enjambées les rangs du football mondial. Pep GUARDIOLA a remporté tous les titres
possibles pour sa première saison. Il remportera par la suite la Super Coupe
face à la solide équipe ukrainienne du SHAKTAR DONETSK par un but de PEDRO,
seul joueur à avoir marqué dans toutes les compétitions jouées par le
Club. Le Fc Barcelone sera ensuite titré
sacré champion de la Coupe du Monde des Clubs pour la première fois de son histoire
en battant la grande équipe des ESTUDIANTES entraîné par SABELLA et mené par l’infatigable
VERON. Menés 1-0 jusqu’aux dernières minutes lorsque PEDRO, encore lui, égalise
de la tête. Le but marqué ensuite par LEO MESSI d’un geste incroyable pendant
le temps additionnel marque la fin d’une saison de rêve. La PULGA dépose le
ballon de la poitrine dans les filets de l’équipe argentine de LA PLATTA. L’image
de GUARDIOLA versant les larmes de la victoire pendant la cérémonie de remise
de la coupe resteront gravés à jamais dans la mémoire collective des culés. Lui-même
n’imaginait point atteindre le sommet du football mondiale au terme d’une
saison glorieuse. « EL BARCA DE LAS SEIS COPAS» imprima son nom avec des
lettres d’or dans les registres du football mondial.
« Mi-figue, Mi-raisin »
:
La saison 2009-2010 sera également chargée d’émotions et de
titres, certes pas autant que la précédente, à vrai dire, les supporters
catalans garderont un goût amère d’inachevé. Eliminés des huitièmes de finale
de la COPA DEL REY, mais surtout de la Demi-Finale de la CHAMPIONS LEAGUE,
l’équipe entraînée par PEP GUARDIOLA, désormais reconnu meilleur entraîneur en
Europe avait tout pour remporter ces deux titres. Cette saison vit l’arrivée du
transfert le plus cher de l’histoire du club Culé. Zlatan IBRAHIMOVIC, le géant
suédois débarqua pour apporter un plus physique et technique dans les rangs
d’un barça connu pour ces petits gabarits. Le suédois qui se distinguera par
ses buts lors de la première moitié de la saison avec au passage le but de la
victoire lors du classico au Camp Nou, ne gardera pas la même attitude après
avoir échoué dans son intégration au sein du Club. Il quittera le Barça après
une saison, remercié par GUARDIOLA, ou EL PHILOSOPHER comme l’a surnommé le
Suédois lui-même, qui a fini la saison en préférant aligner BOJAN KRKIC, jeune
prodigue de la MASSIA, au lieu du plus cher transfert de l’histoire du Club. Si
l’on ajoute à cela le transfert sur estimé du défenseur central CHIGRINSKY, le
résultat est : Un vrai Fiasco !
L’élimination de la Champions constitue le véritable échec
lors de cette saison, éliminé par l’Inter de JOSE MOURINHO en semi, le barça qui
avait battu cette même équipe au CAMP NOU lors de la phase de poule, avec
l’équipe réserve s’il vous plaît, avait fini par céder à la pression. Le groupe
manqua tout simplement de réussite lors des moments clés de la saison. Sans
trop d’efforts, le FC Barcelone remporte la LIGA, en devançant le REAL MADRID,
fort de sa nouvelle recrue, le plus cher transfert de l’histoire, Cristiano
RONALDO. Le monde continuait à admirer,
apprendre, et tenter de se rapprocher du niveau de la meilleure équipe du
globe.
« VAMOS POR
LA QUARTERA / A la Quatrième ! » :
Mais si le Barça est la meilleure équipe du monde, pourquoi
avait-elle échoué à garder le trône européen. Ce qui avait fait défaut à ce
groupe, c’est l’efficacité d’un 9 mobile devant les filets, c’est être tranchant
et conséquent dans la zone létale lorsque l’adversaire est affaibli par la
possession asphyxiante des Blaugranas. Avec le départ de IBRA à l’AC de Milan,
un recrutement approprié s’imposait. Ainsi, le MERCATO estival connaitra la venue d’un avant-centre de
première classe, le meilleur attaquant espagnol en activité et buteur
historique de la ROJA : DAVID VILLA. Originaire de GIJON dans la région de
ASTURIAS, « EL GUAJE » a toujours été la peur des grandes équipes qui
avaient à affronter le FC VALENCE ou même le REAL ZARAGOZA avant ; et les
culés en gardent mauvais souvenir .
L’élément manquant a été ajouté.
Côté style de jeu, pas de gros changements, si ce n’est
quelques améliorations. En effet, si RINUS MICHELS et JOHAN CRUYFF ont inventé
et appliqué le Football Total , PEP GUARDIOLA a lui amélioré ce fond de
jeu en apportant les requis du football moderne : de la rapidité, de
l’efficacité, et surtout, beaucoup de patience. C’est la TIKI-TAKA : Style
de jeu basé sur les redoublements de passes, et sur le mouvement permanent des
joueurs, sur l’apport offensif des arrières latéraux, et bizarrement, sur
l’absence d’un N°9 en pointe.
Après avoir remporté la Super coupe, le Barça démarre sa
saison aux chapeaux de roues malgré une défaite improbable façe à la bête noire
historique HERCULES, ce sera la seule défaite de cette saison. Les victoires se
suivent et le barça continue à démontrer sa supériorité sur les terrains. Le
Real Madrid, désormais entraîné par JOSE MOURINHO, ex-traducteur au barça du
temps de Bobby ROBSON, mais surtout l’homme qui ne cesse de provoquer depuis
l’élimination concédée par le FC BARCELONE devant l’Internazionale, un an
auparavant, entraînés par THE SPECIAL ONE lui-même. Après avoir étrillé le FC
SEVILLE par 5-0 et marqué 8 Buts face à ALMERIA à une journée du Classico, le
Barça affinait ses armes avant d’accueillir la bête Madrilène.
Le 29 Novembre 2010 : LA
MANITTA !
Programmé pour être joué un Lundi, El Classico débarquait
dans une ambiance électrique causée par les déclarations controversées de
l’entraîneur portugais des BLANCOS, Il est vrai que le style de jeu du REAL a
connu de multiples améliorations et que la personnalité de MOURINHO commençait
à apparaitre dans les prestations de son équipe, mais les culés gardaient
confiance. A leurs yeux, à nos yeux, le Barça reste la meilleure équipe du
monde, si la réussite suit, personne ne peut nous arrêter.
Un REAL sur-confiant entre dans l’arène du CAMP NOU et se
fait cueillir à froid par un FC
BARCELONE persistant. Leo MESSI trouve le poteau sur la
première occasion, avant que XAVI HERNANDEZ ne marque le premier but à la 10ème
minute. PEDRO revient après 8 minutes pour doubler la mise. C’est le Scénario
idéal, celui du récital parfait du Barça de Pep, celui que les supporters
connaissaient si bien, celui qu’il espéraient si fort. JOSE MOURINHO tentait de
rassurer ses joueurs, PEP savourait à chaque but marqué sa recette fatale.
De retour des vestiaires, LEO MESSI offre au monde 3 minutes
de magie. Deux passes décisives par lesquelles la PULGA efface toute la défense
du REAL et font sortir à deux reprises VILLA en position de MANO MANO face à
Iker CASILLAS qui ne pouvait plus que se lamenter. El GUAJE ne se fait pas
prier pour rendre l’addition plus salée. L’ogre Madrilène est à terre,
l’orgueil s’est écroulé. Score sans appel 4-0 en faveur du FC BARCELONE et les
madrilènes avaient encore 30 minutes à tenir. Ce qui suivra ne sera pas très
beau à voir, du MOURINHO typique. Les joueurs du Real n’ont plus qu’une seule
motivation, empêcher plus d’indignation, par tous les moyens. Lors du temps
additionnel, JEFFREN SUAREZ, jeune promu vénézuélien de la MASSIA marque le
Cinquième des buts d’une soirée barcelonaise historique. Lors des célébrations,
GERARD PIQUE lève sa main en montrant aux afficionados les cinq doigts :
MANITTA HISTORICA ! 2ème Claquette !
Les BLAUGRANAS continueront à jouer sur la même note, c’est
la saison des Manittas : REAL SOCIEDAD, REAL BETIS en coupe, sans oublier
le rival local du RCD ESPANOL en paieront tous le prix. Comme si toutes les
équipes qui portaient la mention REAL devaient être frappées de la foudre
catalane. Sur le plan individuel, et pour la première fois de l’histoire du
football, les trois nominés à la prestigieuse consécration du Ballon d’or sont
issus de la même équipe : XAVI, MESSI et ANDRES INIESTA partagent cet
honneur mais à la fin, la PULGA remporte le titre et dédie la victoire à ses
coéquipiers ainsi qu’au système éducatif de la MASSIA.
« PUTOS DE AMOS !»
Le BARCA survole LIGA et COPA puis atteint la demi-finale de
la Champions League où il doit retrouver le rival éternel, le REAL MADRID,
cette fois dans « sa discipline » comme ne cesse de le répéter
ses supporters : l’Europe. PEP GUARDIOLA, fatigué par les commentaires mal
placés de MOURINHO n’y va pas avec le dos de la cuillère quand il s’agit de
répondre : « MOU ES EL PUTO DE AMO AQUI », les débats sont
lançés.
Forçés à jouer 4 classicos de suite : Malgré la défaite
en finale de la COPA au MESTALLA par un but de RONALDO de la tête, le FCB
sécurisa la LIGA par un match nul 1-1 au BERNABEU. Lors de la soirée
européenne, le Barça fracasse le REAL lors du match aller disputé au BERNABEU
grâce à son lutin argentin. LEO MESSI marque deux buts qui scellent la
qualification catalane, le deuxième restera dans les annales lorsque la PULGA
prend le ballon pour une course de 40 mètres et s’engouffre seul dans la
défense Blanco, effaçe 5 joueurs avant de s’en prendre au portier madrilène.
Lors du match retour, le BARCA se qualifie en finale sans lever le rythme (1-1)
pour affronter MANCHESTER UTD dans un remake de la finale de 2008-2009 sur le
stade mythique, fraichement rénové, de WEMBLEY.
« WEMBLEY ONCE AGAIN »
Dix Neuf ans après l’exploit de JOHAN CUYFF réalisé face à
la SAMPDORIA sur la même pelouse, les joueurs du FC Barcelone avaient rendez-vous
avec l’histoire. Privés de la Copa au Mestalla suite à la Cabeza de Ronaldo,
les Blaugranas reviennent à Wembley avec pour objectif la quatrième Champions
League de l’histoire du club. En façe, les diables rouges de Manchester se
devaient de prendre leur revanche deux ans après leur défaite en finale façe au
Culés, Sir Alex Ferguson disait avoir bien appris la leçon. C’est Pedro
Rodriguez qui ouvre la marque pour les Culés à la demi-heure de jeu, avant que
le Golden Boy Wayne Rooney ne remette les pendules à l’heure 7 minutes
plus tard (34’) : 1-1 à la mi-temps, rien n’est joué, tout est à rejouer. Au
retour des vestiaires, Pep Guardiola continuait d’étirer la défense anglaise et
le Barça dominait le Match, il était temps de frapper, fort et précis. En
Quinze Minutes de magie, les Blaugranas achèvent les diables rouges de deux
frappes de MESSI et de « El Guaje » VILLA. Les Culés exultent, les
couleurs de la catalogne flottent sur le brouillard anglais. Sur le terrain,
les joueurs réalisent une prestation parfaite, Manchester finit par
reconnaître, pour la deuxième finale de suite, la supériorité de l’effectif
barcelonais : Au final, 777 passes réussies par les compagnons de BUSQUETS,
XAVI et EL Picasso INIESTA. Et de Quatre pour le club à la bandera Sang et
Or !
« GRACIAS PEP ! »
La saison 2011-2012 débute avec une victoire difficile en
SUPERCOPA face au rival éternel du Real de Madrid, 2-2 au SANTIAGO BERNABEU
puis 3-2 au CAMP NOU suite à un match houleux qui vit l’introduction du
transfert de l’été, le revenant CESC FABREGAS. On se rappellera du doigt de
MOURINHO dans l’œil de TITO l’assistant de PEP, mais on gardera qu’une fois
encore, c’est la PULGA, LEO MESSI qui s’est dressé comme le Bourreau des
Blancos. Le lutin argentin a marqué 3 buts lors de cette confrontation, un à
l’aller et deux au retour et a anéanti encore une fois l’orgueil madrilène.
MESSI remporte cette saison son troisième BALLON D’OR pour surclasser toutes les
légendes catalanes, sauf une : Seuls PLATINI, BECKENBAUER, et JOHAN CRUYFF
égalisent ce record. Le BARCA remporte
ensuite la SUPERCOUPE européenne en dominant les portugais de PORTO 2-0 à
MONACO. A part la nouveauté de QATAR FOUNDATION, premier slogan à but lucratif à être apposé
sur la tenue du Club après l’épisode UNICEF, rien n’avait changé, tout va bien
dans le meilleur club du Monde.
En championnat, la lutte entre le Barca et le Real connaîtra
un premier dénouement lorsque l’équipe de PEP GUARDIOLA s’en va battre les
madrilènes au BERNABEU par un score sans appel de 3-1, avec notamment des buts
des deux recrues estivales ALEXIS SANCHEZ et FABREGAS. Suivra la Coupe du Monde
des Clubs, la deuxième de l’histoire du BARCA que l’équipe survolera sans beaucoup
de mal en battant le SANTOS du prodige brésilien NEYMAR en finale sur le score
de 5-0. Seul point noir de cette compétition, la blessure grave de VILLA qui
l’éloignera pour le reste de la saison, EL GUAJE venait s’ajouter à une liste
d’absents et une infirmerie déjà bien emplie. De retour en Espagne, le FC
BARCELONE se retrouve à 5 points du leader Madrilène qu’il élimine en Quart de
finale de la COPA suite à une victoire à la capitale 2-1 grâce à des buts du
Capitaine PUYOL et de l’irréprochable ERIC ABIDAL, suivie d’un nul concédé au
CAMP NOU sur le score de deux buts partout. Une compétition où le FC BARCELONE
se qualifiera en finale en battant le FC VALENCE en demi pour retrouver les
basques de l’ATHLETIC BILBAO.
En Europe, le Barça atteint les demi-finales de la CHAMPIONS
LEAGUE et se heurte aux londoniens de CHELSEA. La supériorité du FC BARCELONE
était reconnue jusqu’à chez ses adversaires qui préféraient s’empiler en
défense afin de minimiser les déguats. CHELSEA n’allait pas contrevenir à cette
règle, lors du match aller au STANFORD BRIDGE, on verra de la possession
catalane, de la domination, mais surtout, de la malchance et du manque de
réussite. Menés à la mi-temps par un but de l’éléphant ivoirien DIDIER DROGBA,
les blaugranas n’arrivent pas à concrétiser les occasions crées, il n’avait
plus le choix que de miser leur tapis ras sur le match retour au CAMP NOU. Mais
avant cela, il fallait en découdre avec la LIGA, les catalans recevaient le
leader madrilène avec pour enjeu, soit de relancer la course pour la première
place ou d’abandonner la lutte pour le titre de champion.
Après trois jours de leur défaite à LONDRES, le barça se
retrouve mené au score à la mi-temps avant d’égaliser par le biais du chilien
SANCHEZ .Quelques minutes après, RONALDO marque le but de la victoire et
anéantit les espoirs catalan. CALMA, le geste resté malheureusement historique
marquera la fin de la lutte pour le titre de champion d’Espagne.
Trois jours encore, et le match retour face à CHELSEA pris
plaçe sur la pelouse du CAMP NOU, elle-même exacerbée du manque de réussite des
joueurs culés. SERGI BUSQUETS casse la poisse en marquant le premier but du FC
BARCELONE, puis INIESTA double la mise, malgré le but de RAMIREZ avant la fin
de la première période, les supporters restaient confiants, et pour cause une
possession de balle de plus de 73% et une domination nette face à un Chelsea à
10. En seconde période, LIONEL MESSI manque un penalty et trouve le poteau, se
fut sans doute le tournant du match. Ce qui suivra sera tout aussi incroyable,
des occasions manquées par le Barça qui avait besoin d’un but pour empocher la
qualification, mais au final un but sur contre-attaque à l’ultime minute en
faveur de CHELSEA signé EL NINO TORRES. Des afficionados en larmes , et des joueurs
épuisé par les succès et les enjeux. Une fin brutale pour une saison où tous
les titres semblaient acquis. Trois jours après l’élimination de la Champions,
PEP GUARDIOLA annonce à la stupeur générale qu’il ne tiendra plus les reines du
FC BARCELONE, épuisé, il dit avoir besoin de repos. EL MISTER clos ainsi la
page la plus glorieuse de l’histoire du club culé. Si l’on compte la Copa
remportée haut la main en fin de saison face à Bilbao (3-0), PEP a remporté
14 titres en quatre inoubliables saisons de spectacle : Trois LIGA,
deux COPA DEL REY, deux CHAMPIONS LEAGUE, trois Super-coupes d’Espagne et deux
Super-coupes d’EUROPE ainsi que deux COUPES DU MONDE DES CLUBS. Les grands
hommes sont ceux qui savent choisir le moment de leur retraite.
Que dire de plus :
GRACIAS PEP !
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